RDC. Le président tchadien apporte son soutien à la RDC et demande respect de l'intégrité territoriale du pays

cameroun24.net Lundi le 10 Février 2025 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président du Tchad, Mahamat Idriss Déby, a exprimé son soutien à la République démocratique du Congo (RDC) dans le cadre du conflit armé qui sévit dans l'est du pays.

"Suite au développement préoccupant de la situation en République démocratique du Congo, je voudrais exprimer la solidarité, la compassion et le soutien de la République du Tchad envers la RDC, son peuple, son gouvernement et son président, mon frère Félix Tshisekedi", a-t-il écrit sur Facebook*. "Il est temps que les organisations sous-régionales, régionales et internationales notamment l’ONU et l’UA agissent pour préserver la paix et la sécurité en RDC."

Mahamat Idriss Déby a ajouté que le Tchad appelait au respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC.

Précédemment, les dirigeants et chefs de gouvernement de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) ont exigé que le Rwanda retire ses troupes de la République démocratique du Congo, où il soutient les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23). La CEEAC, créée en 1983, regroupe l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, la RDC, le Gabon, la République du Congo, la Guinée équatoriale, le Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.

En janvier 2021, les rebelles du M23 ont lancé une offensive dans l'est de la RDC. Ils ont réussi à prendre le contrôle d'une centaine de villes et de villages dans la province du Nord-Kivu, dont sa capitale Goma. Ils tentent pour l’instant de s'approcher de Bukavu, la capitale de la province voisine du Sud-Kivu. Le M23 est soutenu par l'armée rwandaise. Le Mouvement du 23 mars a été créé en 2012 par des transfuges des forces armées congolaises.

La RDC menacée par une épidémie d'infections, des déplacements massifs signalés
 

Les affrontements armés dans la province du Sud-Kivu en République démocratique du Congo (RDC) ont entraîné des déplacements massifs de population et des pertes civiles, la menace de maladies infectieuses, y compris le choléra, le paludisme et la rougeole, s'est accrue, a déclaré le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (BCAH) des Nations unies.

"La poursuite des affrontements au Sud-Kivu provoque des déplacements massifs de population et fait des victimes civiles", a noté le BCAH, soulignant que "des milliers de personnes sont en mouvement, dont beaucoup fuient les zones de combat actives vers Bukavu", la capitale provinciale. Selon certaines informations, "une explosion a blessé trois civils et endommagé les infrastructures électriques de la ville de Nyabibwe".

Dans la province voisine du Nord-Kivu, où se poursuivent les combats entre le Mouvement du 23 mars (M23) et des troupes congolaises, de nombreux établissements de santé ont été détruits, tandis que d'autres "s’efforcent de rouvrir". Les services de lutte contre le cancer, le diabète et l'hypertension, en particulier, ont été affectés par les combats, "car les médicaments sont épuisés et les agents de santé sont soit indisponibles, soit débordés". Dans le même ordre d'idées, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde contre une menace accrue de maladies infectieuses, le choléra, le paludisme, la rougeole, la méningite, la variole et la tuberculose étant les principales sources d'inquiétude. Du 1er au 27 janvier, quelque 600 cas suspects de choléra et 14 décès ont été signalés.

Selon l’organisation humanitaire, trois membres du personnel d'une ONG ont été tués mercredi dernier au Nord-Kivu "dans des circonstances troubles". "Cet incident rappelle les risques inacceptables auxquels sont confrontés les travailleurs humanitaires", a rappelé l’organisme onusien.

La RDC appelle à relancer les processus de Luanda et de Nairobi
 

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a pointé la nécessité de relancer le processus de paix de Luanda, qui prévoit des négociations directes entre la RDC et le Rwanda, et le processus de Nairobi, qui inclut d'autres pays de la région. Cela est nécessaire pour résoudre la crise sécuritaire dans l'est de la RDC, rapporte le portail Actualité, qui cite un communiqué du gouvernement.

Le gouvernement a salué les décisions du sommet conjoint des chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc), est-il dit dans le texte.

Selon Kinshasa, les processus de Luanda et de Nairobi restent au cœur des efforts diplomatiques pour rétablir la paix.

DCK

 

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