Politique. Le parti sud-africain EFF affirme qu'il ne cèdera pas aux intimidations d'Elon Musk

L'entrepreneur américain Elon Musk ne réussira pas à intimider le parti Combattants pour la liberté économique (EFF) au parlement sud-africain, dont le leader est Julius Malema.
C'est ce qu'a affirmé ce parti de gauche en réponse à l'exigence de M. Musk de déclarer M. Malema criminel international pour avoir soi-disant appelé au génocide des Sud-Africains blancs.
"L'EFF ne se laissera pas intimider, ne reculera pas et ne capitulera pas en renonçant à son engagement de principe et sans faille à s'opposer à l'impérialisme et à ses sbires comme Elon Musk où qu'ils pointent leur horrible tête", peut-on lire dans la déclaration.
Le 9 février, Elon Musk, qui a été nommé par le président des États-Unis Donald Trump à la tête d'un nouveau département chargé de rendre le gouvernement fédéral plus efficace, a exigé que la Cour pénale internationale (CPI) considère le leader du parti EFF comme un criminel international. Le milliardaire a mis en ligne une vidéo sur X dans laquelle, selon lui, M. Malema appelle au génocide de la population blanche en Afrique du Sud. À l'été 2023, M. Musk a condamné le chef du parti pour avoir interprété publiquement la chanson Kill the Boer, l'accusant d'appeler à la violence raciale.
La Haute Cour de Johannesburg a statué en 2022 que l'interprétation de la chanson Kill the Boer en Afrique du Sud ne pouvait être assimilée à un discours de haine. Toutefois, de nombreux descendants d'immigrés blancs estiment que cette chanson est discriminatoire et porte atteinte à leur dignité.
Elon Musk est né en Afrique du Sud. En 1988, à l'âge de 17 ans, il a quitté le pays pour s'installer au Canada.
AN
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