Elections Côte d ivoire. Le conflit en Côte d'Ivoire pourrait s'étendre à l'Afrique de l'ouest (HCR)

AFP Mardi le 05 Avril 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
GENEVE, Le violent conflit en Côte d'Ivoire pourrait s'étendre à l'ensemble de l'Afrique de l'ouest, notamment au Liberia et au Burkina Faso, a averti mardi le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés Antonio Guterres.

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Le conflit entre les troupes du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale, peut "contribuer à des tensions inter-ethniques qui vont durer", a estimé M. Guterres lors d'une conférence de presse.

Les violences qui ont suivi le scrutin présidentiel de novembre 2010 ayant plongé le pays au bord de la guerre civile, ont provoqué la fuite de quelque 130.000 Ivoiriens au Liberia voisin et déplacé des milliers d'autres à l'intérieur du pays.

"La région où se dirigent les réfugiés, le comté de Nimba (nord du Liberia), est une région qui a souffert durant la guerre civile. Le Liberia a deux groupes ethniques qui ont des similitudes avec les groupes ethniques en Côte d'Ivoire", a expliqué le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés.

En raison de l'afflux de réfugiés dans cette région du Liberia, en proie à 14 années de guerre civile jusqu'en 2003, "il est absolument nécessaire de soutenir le Liberia pour éviter toute déstabilisation" que pourraient entraîner les violences chez le voisin ivoirien, a-t-il ajouté.

Selon lui, "la prolongation du conflit en Côte d'Ivoire pourrait avoir un effet de déstabilisation majeure dans l'ensemble de l'Afrique de l'ouest" touchant aussi le Burkina Faso, dont environ 3 millions de ressortissants travaillent en Côte d'Ivoire, selon M. Guterres.

Le régime de Laurent Gbagbo semblait vivre ses dernières heures mardi: sa résidence d'Abidjan était attaquée par les combattants d'Alassane Ouattara et le chef de son armée a affirmé avoir "arrêté les combats" et demandé un cessez-le-feu.


Côte d`Ivoire : PCF, NPA et LO pour un retrait "immédiat" des troupes françaises

 Le PCF "exige l`arrêt immédiat de l`engagement militaire français". "La France choisit l`escalade, la politique de force et la guerre, en se masquant derrière une demande de l`ONU. Rarement les Nations unies, dont la Charte bannit explicitement le recours à la force, auront été à ce point instrumentalisées pour tenter de justifier, depuis le début de la crise, le
refus systématique et consternant d`une issue politique négociée qui restait possible malgré les difficultés" (communiqué).

- Le NPA dénonce une "aventure militaire néo-coloniale qui n`a rien à voir avec la défense des civils ivoiriens, victimes d`exactions des deux camps en présence" et "exige l`arrêt immédiat des bombardements". Cela "illustre la permanence d`une +Françafric+ soucieuse de maintenir son influence politique et de défendre ses intérêts économiques et ceux de groupes comme Bolloré". "Ce conflit est une lutte sans merci entre les deux valets de l`impérialisme et
des élites au pouvoir qui n`ont pas hésité à mettre le pays à feu et à sang pour s`installer au pouvoir" (communiqué).

- Nathalie Arthaud (LO) demande "l`arrêt immédiat de ces interventions et le retrait des troupes françaises". "Soutenant un clan après l`autre, le gouvernement français s`érige ainsi en arbitre des affrontements politiques qu`il a lui-même suscités, dans le seul but de protéger les intérêts des Bolloré et autres grands capitalistes français pour qui la Côte d`Ivoire est
une chasse gardée et une importante source de profits" (communiqué).

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