Cameroun - Finance. Le banquier camerounais Afriland quitte la Guinée équatoriale

cameroun24.net Vendredi le 15 Janvier 2021 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le groupe bancaire que dirige le Dr Paul Kammogne Fokam a vendu ses actifs (53%) à l’État équato-guinéen révèle le panafricain Jeune Afrique.

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Depuis plus de vingt ans, le groupe bancaire camerounais contrôlais 70% du marché équato-guinéen.

En se retirant le groupe Afriland First Group, laisse le terrain au Français Société Générale et CCEI Bank Guinée Equatoriale.

Ce n'est pas la première fois qu'un banquier camerounais se voit obligé de quitter ce pays voisin hostile aux entrepreneurs camerounais selon certains témoignages. Il y a quelques années déjà le camerounais CBC Bank appartenant à l'époque au groupe FOTSO se voyait éjecté du pays manu-militari par l'Etat équato-guinéen.

Malgré plusieurs procès gagnés, l'entreprise n'était pas rentrée dans ses droits et avait fait faillite.

En rachettant les parts de Afriland Fisrt Bank également dans CCEI Bank Guinée Equatoriale, l'Etat équato-guinéen devient majorotaire ce cette banque et contrôle désormais 76% dans le capital, contre 15% pour des privés nationaux, et 9% pour le groupe Abayak, contrôlé par la famille Obiang Nguéma, le chef de l’État équato-guinéen, révèle Jeune Afrique.

En réalité ce retrait du camerounais n'est pas aussi simple que l'on veut faire croire du côté de Malabo.

Comment comprendre qu'une banque dirigé depuis 26 ans par le camerounais Joseph Célestin Tchindjou décide de se retirer de la Gunée Equatoriale du jour au lendemain.

En effet, les Equato-guinéens accusent les camerounais depuis plusieurs années de manque de transparence dans les transferts de fonds de la guinée vers Afriland First Bank au Cameroun.

Ils ont tenté dans un premier temps d'évincer Afriland First Bank sans contre-partie comme ils avaient fait avec CBC Bank du groupe Fotso. Ils ont trouvé en face une opposition farouche de la BEAC et des autorités camerounaises qui ont mis en garde le président Obiang Nguéma.

Celui-ci va se rétracter pour chercher une autre stratégie. En effet, l'on apprend de l'avocat de Afriland First Group que les Equato-guinéens font du dilatoire en refusant de transférer les 30 milliards qui représentent les actifs rachetés sur le compte Suisse du groupe.

Une riposte  de Afriland First Group ne saurait tarder face à ce pays jadis pétrolier d'Afrique centrale, qui tirait plus de 80% des recettes publiques de la vente du pétrole avant la chute des cours qui touche aussi le Cameroun qui a vu 28% de ses revenus pétroliers parti en fumée.

Ange NGO

 

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