Dans un communiqué parvenu à la rédaction de cameroun24, le ministre de la communication, Réné Emmanuel Sadi, condamne le meurtre odieux du journaliste ANYE NDE NSOH par les séparatistes.

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«Dans la nuit du 7 mai 2023, aux environs de 21 heures, au lieu dit «Che Street », dans l'arrondissement de Bamenda II, Département de la MEZAM, un groupe de terroristes séparatistes lourdement armés, a ouvert le feu dans un débit de boissons, et a atteint mortellement Monsieur ANYE NDE NSOH, Journaliste, correspondant pour la Région du Nord-Ouest du journal « The Advocate News Paper », et pigiste dans les stations de radio « City FM », « Dream FM » entre autres.

Le Gouvernement condamne avec la plus grande fermeté ce meurtre odieux revendiqué par un certain CAPO Daniel, leader sécessionniste vivant à l'étranger, un acte d'autant plus choquant et révoltant qu'il est perpétré contre un journaliste innocent, au moment même où notre Pays s'est joint au reste du monde pour célébrer le 3 mai dernier, la journée internationale de la liberté de la Presse.

Des investigations ont été lancées qui permettront de retrouver les auteurs de ce crime, afin qu'ils en répondent devant la justice.

Le Gouvernement adresse ses condoléances les plus attristées à la famille de la victime, en même temps qu'il assure les professionnels des médias de son soutien constant et les exhorte à continuer
d'exercer leur profession dans la sérénité et en toute responsabilité.

De même, le Gouvernement entend rassurer les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, quant à sa détermination à tout mettre en œuvre pour faire échec aux initiatives pernicieuses des sécessionnistes et leurs commanditaires, visant à perturber la tranquillité des populations desdites régions, et afin d'y restaurer la paix et la sécurité.», écrit le 11 mai dernier, Réné Emmanuel Sadi, le ministre de la communication.

Les régions anglophones du Cameroun sont frappés par un violent conflit qui oppose l'armée régulière à des séparatistes qui réclament l'indépendance de leurs régions.

Le conflit a déjà fait plus de 18 000 morts et un million de réfugiés et déplacés internes selon des ONGs locales internationales et 3 000 selon le gouvernement.

Le Sénat américains menace de sanctions ciblées les différents protagonistes gouvernementaux et séparatistes qui violent les Droits de l'Homme.

Plusieurs partis de l'opposition réunis au sein des forces pour le changement, la sécurité et la paix au Cameroun ont débuté le 22 septembre 2020 une série de manifestations pour demander la fin à cette guerre.

Ange NGO
 

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