AES. La justice malienne lance un mandat d'arrêt international contre Mark Bristow un dirigeant d'une société canadienne
Un tribunal malien a émis un mandat d'arrêt contre Mark Bristow, PDG de la société canadienne Barrick Gold, partenaire du Mali dans une coentreprise d'exploitation aurifère.
M. Bristow est accusé de "blanchiment d'argent" dans le cadre d'une bataille juridique avec les autorités maliennes, a rapporté l'Agence France-Presse (AFP).
M. Bristow, ressortissant sud-africain, se trouve actuellement hors du Mali. Il dirige une coentreprise chargée d'exploiter l'une des plus grandes mines d'or du monde, Loulo-Gounkoto. Quatre employés maliens de la société ont déjà été inculpés et emprisonnés en novembre. En plus de M. Bristow, un mandat d'arrêt a été émis contre le PDG malien de la coentreprise, Abbas Coulibaly, sur la base d'accusations similaires.
Barrick Gold détient 80% de la coentreprise d'exploitation de Loulo-Gounkoto, et l'État malien 20%.
En octobre, les autorités maliennes ont nationalisé la mine d'or de Yatela, qui appartenait auparavant à des sociétés sud-africaines et canadiennes. Le conseil des ministres, présidé par le président du Mali, Assimi Goïta, a approuvé un accord visant à transférer à l'État les parts de la coentreprise existante entre la société sud-africaine AngloGold Ashanti et la société canadienne Iamgold, avec des parts égales de 40%. Les 20% restants appartenaient déjà à l'État.
En mai, la société australienne Firefinch a annoncé qu'elle céderait ses parts dans la mine d'or de Morila pour un dollar à l'État malien, ainsi que tous les droits miniers dans ce pays africain.
DCK
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