Environnement. L'océan mondial a connu un nouveau record de températures moyennes en 2024

cameroun24.net Dimanche le 12 Janvier 2025 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un groupe international de climatologues a obtenu des preuves que l’océan mondial avait absorbé près de 16 zettajoules d’énergie, un record, ce qui a augmenté sa température moyenne annuelle de 0,07 degré Celsius par rapport à 2023.

C’est ce qu’a rapporté le service de presse de l’Institut de physique atmosphérique de l’Académie chinoise des sciences.

"Trois équipes de chercheurs sont arrivées à la même conclusion: l’océan continue à se réchauffer à toute allure et en 2024, ses températures moyennes ont établi un nouveau record. L’année dernière, les deux kilomètres supérieurs de l’océan ont absorbé énormément de chaleur: 140 fois plus que l’énergie produite par les centrales électriques du monde entier en 2023", indique un communiqué.

Dirigé par le professeur Cheng Lijing de l’Institut de physique atmosphérique, ce groupe de chercheurs internationaux de premier plan suit chaque année l’évolution des principaux indicateurs climatiques liés à l’océan mondial, comme la température de sa surface et l’énergie qu’il absorbe.

Selon les climatologues, l’océan reste pour l’instant le principal frein naturel du réchauffement global. Depuis l’ère préindustrielle, ses eaux absorbent environ 90% de la chaleur et près d’un tiers du dioxyde de carbone rejeté par les activités industrielles, les automobiles et d’autres produits de la civilisation. Ce processus permet de freiner le changement climatique, mais il pourrait également provoquer des changements radicaux dans les écosystèmes maritimes, redoutent les chercheurs.

Comme le montrent les calculs du professeur Cheng Lijing et de ses collègues, c’est la cinquième année consécutive que l’océan mondial absorbe autant de chaleur: 16 zettajoules d’énergie, soit un zettajoule de plus qu’en 2023. Les chercheurs soulignent que cette augmentation est remarquable et importante, car le réchauffement de l’océan s’accélère sur fond d’affaiblissement du phénomène climatique El Nino, qui avait contribué au réchauffement global les deux années précédentes.

Les calculs des chercheurs indiquent également que la chaleur s’accumule plus rapidement dans la partie nord du Pacifique, en Méditerranée, dans le sud et les régions subpolaires de l’Atlantique, ainsi que sur les côtes de l’Antarctique. Dans ces zones de l’océan mondial, les températures de surface ont connu une augmentation similaire, ce qui contribue à accroître le niveau de la mer tout en ayant un impact négatif sur les écosystèmes, ont conclu le professeur Cheng Lijing et ses collègues.

AN

 

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