Afrique. L'Afrique a besoin d'une aide d'urgence pour lutter contre la variole du singe

cameroun24.net Jeudi le 30 Juin 2022 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'Afrique éprouve un besoin urgent de vaccins et de tests médicaux spéciaux pour lutter contre les épidémies de variole du singe, a déclaré ce jeudi le directeur par intérim des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), Ahmed Ogwell Ouma.

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L’Afrique ne possède pas à ce jour de vaccin pour lutter contre la variole du singe et manque également de tests pour détecter la maladie, a-t-il déclaré à Reuters. "La variole du singe est une urgence ici sur le continent et nous appelons tous nos amis et partenaires à se joindre à nous pour contrôler cette épidémie."

La situation la plus inquiétante dans ce domaine est observée au Nigeria. Depuis le début de l’année, plus de 30 personnes sont mortes dans le pays, alors que des foyers ont été relevés dans 12 des 36 États. Ce mois-ci, pour la première fois depuis de nombreuses années, l’Afrique du Sud a enregistré deux cas d'infection chez des personnes qui n'ont pas quitté le pays.

Des foyers de variole du singe ont été signalés au cours des deux dernières années en République démocratique du Congo (RDC), au Cameroun, en Centrafrique et au Ghana. "Il n’existe pas de traitement spécifique ni de vaccin" pour la variole du singe, mais un vaccin antivariolique apporte une certaine protection, avait précédemment indiqué l’OMS.

La variole du singe provient du centre et de l’ouest de l’Afrique, mais demeure très rare, avant tout parce qu’elle se transmet généralement entre l’homme et des animaux comme des rongeurs ou primates. Le premier cas de transmission d’animal à humain a été relevé en 1970 en RDC. Selon l’OMS, le virus provoque d'abord une fièvre et des maux de tête, accompagnés de courbatures, avant la phase d'éruption cutanée. Si les symptômes sont virulents, le taux de mortalité reste faible: en général, il s’établit établi entre 1% et 10%, "la plupart des décès survenant chez les plus jeunes ", souligne l’OMS.

TASS

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