Cameroun - Musique. Imbroglio autour de la gestion des droits d’auteurs musicaux au Cameroun

APA Dimanche le 23 Juillet 2017 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La gestion des droits d’auteurs des artistes musiciens est au centre d’un imbroglio au Cameroun, ce qui devrait avoir des incidences sur le processus de fusion des deux sociétés spécialisées en la matière.

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Après plusieurs années de crise entre les sociétés de gestion des droits d’auteurs, la Cameroon music corporation (CMC), une partie des membres de la Société civile de l’art musical (SOCAM) et la Société civile camerounaise des auteurs compositeurs et éditeurs de musique (SCACEM) ont décidé de fusionner pour donner naissance à une autre société.

Cette initiative a été combattue par des membres des divers clans, qui ont accusé les initiateurs de cette fusion de « vouloir se servir des artistes pour leur positionnement personnel ».

Alors que la nouvelle entité s’apprêtait à organiser une assemblée générale constitutive, le gouvernement à travers le ministère des Arts et de la Culture (MINAC) Narcisse Mouelle Kombi, est sorti de sa réserve pour déclarer que « le principe de création d’un nouvel organe de gestion a été entériné par le Premier ministre».

Par conséquent a-t-il souligné, « toute assemblée générale convoquée en dehors de ce cadre prévu par le Premier ministre sera nulle et non avenue ».

Il s’agit là d’une allusion claire aux rencontres annoncées par l’entité CMC-SOCAM et la SCACEM, ce qui suppose que « les artistes musiciens restent dans l’attente d’une assemblée unique et unitaire », a insisté le MINAC.

Dans l’optique de mettre fin au conflit dans la gestion collective de la catégorie B de l’art musical au Cameroun, « le Premier ministre a validé le principe de la création d’un nouvel organisme de gestion collective (OGC) du droit d’auteur de l’art musical, englobant tous les acteurs concernés et se conformant à la nouvelle réglementation en vigueur » a rappelé le ministre des Arts de la Culture.

 Cette « injonction » ignorée par des meneurs de la CMC, de la SOCAM et de la SCACEM, au motif que « le gouvernement n’a pas le droit de s’immiscer dans les affaires des sociétés privées », tout au plus, devrait observer une position de « neutralité en tant qu’observateur ».

Les uns et les autres campent sur leurs positions et tout laisse croire que la sortie de crise n’est pas pour demain, alors que les artistes n’arrivent pas à entrer en possession de leurs droits d’auteurs, faute d’une structure fiable.

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