Election Régionale. Bibou Nissack répond à ceux qui demandent à Maurice Kamto d'aller marcher avec ses enfants

cameroun24.net Jeudi le 17 Septembre 2020 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Porte parole de Maurice Kamto, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, a publié un message en réponse à ceux qui leur demande de descendre dans la rue avec leurs enfants.

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«Nous ne demandons jamais à Paul Biya d'envoyer ses propres enfants faire la guerre insensée du NoSo. Jamais nous ne lui demandons une chose aussi cruelle, parce que ce serait au plan humain et individuel une tragédie personnelle pour cet homme. Cela vaut d'ailleurs aussi bien pour ses serviteurs zélés, autoproclamés "créatures" qui avec leur "créateur" semblent trèsàl'aiseavec cette guerre fratricide.

C'est pour ces mêmes raisons et parce que chaque citoyen se vaut, qu'il soit un illégitime et belliqueux Chef d'état frauduleusement "élu" ou un électeur au vote volé voire encore un prébendier bénéficiaire de privilèges indûs de la cleptocratie régnante à Yaoundé, que nous ne souhaitons donc pas que le moindre autre citoyen sans discrimination aille mourir ou voie mourir un proche inutilement au NoSo. Oui cette quiétude que nous souhaitons aux enfants de Paul Biya, est celle que méritent tous les enfants du Cameroun, car la paix appliquée aux enfants de Paul Biya est comme le miel. Or autant le miel est bon pour eux, autant il l'est pour tous. Ainsi en est-il de la paix au NoSo: elle profitera à tout le monde !!!
Si il faut marcher pacifiquement pour cette cause, plutôt que de s'entretuer, alors faisons le tous sans hésiter car là est l'Intérêt Général.», écrit  Olivier Bibou Nissack.

L'opposition camerounaise MRC, SDF, CPP, PAP, Offre Orange, La société civile Stand Up For Cameroon, AGIR-ACT, MDI, prévoit de descendre dans la rue le 22 décembre pour demander le départ du régime en place si leurs conditions ne sont pas satisfaites.

Il s'agit de deux conditions principales : La fin de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, et la révision consensuelle du processus électorale avant l'organisation de toute élection.

Le président Biya qui a convoqué les collèges électoraux le 7 septembre dernier pour les élections régionales prévues le 6 décembre, semble être sourd à toutes ces demandes.

Le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji a déjà prévenu d'appliquer toute la rigueur de la loi sur ceux qui vont manifester.

Les réunions des opposants au régime de Yaoundé se multiplient au Cameroun, pendant qu'une pluie d'interdictions de manifestations arrose les média. Les deux camps affutent leurs armes en attendant la bataille du 22 septembre 2020.
 

Didier C.K.

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