Revolution Abeilles. Bibou Nissack : «Ne demandez pas ma libération, mais demandez et œuvrez de tout votre cœur et chacun à son niveau pour la libération du Cameroun»

cameroun24.net Mercredi le 07 Octobre 2020 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le porte parole de Maurice Kamto s'est exprimé depuis la prison secondaire du SED où il est détenu.

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Arrêté chez lui depuis le 22 septembre dernier, jour de lancement des manifestations de l'opposition contre le régime de Yaoundé, le conseiller de Maurice Kamto, lui même assigné à résidence à Yaoundé, a adressé une lettre à ses camarades et sympathisants.


«Un enfant seulement, soupçonné de fraude a l’examen s’est retrouvé, emprisonné a Kondengui.

Un adulte, voire une personne âgée a fraudé avec preuve a l’élection et préside impunément Tout en laissant la guerre ravagé le NOSO !

Ne demandez pas ma libération, mais demandez et œuvrez de tout votre cœur et chacun a son niveau pour la libération du Cameroun.

PAUL BIYA doit partir ! Qu’il démissionne !

La paix soit avec vous !

BN
Prisonnier Politique et fier de l’être»,
a écrit Olivier Bibou Nissack dans une lettre manuscrite dont cameroun24 a reçu copie.

L'opposition camerounaise MRC, CPP, PAP, La société civile Stand Up For Cameroon, AGIR-ACT, NDH, REDDHAC, À NOUS LE CAMEROUN, CHRDA  étaient descendus dans la rue le 22 décembre dernier pour demander le départ du régime en place si leurs conditions ne sont pas satisfaites.

Ils ont été violemment réprimés, certains ont été arrêtés et son leader Maurice Kamto a été placé en résidence surveillée.

Leurs deux conditions principales, à savoir: La fin de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, et la révision consensuelle du processus électorale avant l'organisation de toute élection n'ont toujours pas été satisfaite par le gouvernement qui juge leur projet insurrectionnel.

Le président Biya qui a convoqué les collèges électoraux le 7 septembre dernier pour les élections régionales prévues le 6 décembre, semble toujours être sourd à toutes ces demandes.

Le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji avait prévenu d'appliquer toute la rigueur de la loi sur ceux qui vont manifester, a sur sa table les dossiers de ces partis, notamment le MRC menacé de dissolution.

Les réunions et déclarations des opposants au régime de Yaoundé se multiplient au Cameroun, pendant que le régime communique pour justifier la répression. Les deux camps continu d'affuter leurs armes dans ce combat qui est loin d'être achevé.

Didier C.K.

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