Ukraine. les insurgés ont retiré les armes lourdes, Kiev traîne en longueur

Ria Novosti Lundi le 09 Mars 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les républiques insurgées du sud-est de l’Ukraine ont achevé le retrait des armes lourdes de la ligne de contact, et constatent que la partie ukrainienne est en retard sur le calendrier, a déclaré lundi le porte-parole de la république autoproclamée de Lougansk (LNR) aux négociations de Minsk Vladislav Deïneko.

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"Pour l’instant, aucune déclaration officielle ni de l’Ukraine, ni de l’OSCE n’a été émise. Nous avons dès le 4 mars annoncé que la LNR avait achevé le retrait des armements. A ce que je sache, la République de Donetsk a elle aussi terminé le retrait", a-t-il indiqué devant les journalistes à Lougansk.

 

Le responsable a rappelé que l’"ensemble de mesures" adoptées à Minsk prévoyaient le lancement du retrait dès le 17 février, date par la suite reportée à plusieurs reprises.

 

De son côté, un porte-parole de l’armée ukrainienne a fait savoir lundi que Kiev ne comptait pas retirer ses armes de la ligne de contact tant que les autorités n’auraient pas de confirmation du retrait des armements par les insurgés. "Nous n’allons pas entièrement libérer notre ligne de front, nous attendons que l’ennemi prouve qu’il a réellement retiré ses armes”, a indiqué Andreï Lyssenko.

 

Kiev mène depuis le 15 avril 2014 une opération militaire d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch en février 2014. Selon l'Onu, le conflit en Ukraine a fait plus de 6.000 morts. La crise ukrainienne fait l'objet de discussions internationales, notamment "au format Normandie" (Russie, Ukraine, France, Allemagne).

 

Une rencontre du "quartet normand", tenue le 12 février dernier à Minsk, en Biélorussie, a débouché sur une entente sur l'adoption d'un cessez-le-feu à partir du 15 février, le retrait d'armes lourdes par les deux parties et la création d'une zone de sécurité.


Ukraine: les présidents russe, biélorusse et kazakh évoqueront la situation à Astana 

Vladimir Poutine, Noursoultan Nazarbaïev et Alexandre Loukachenko se rencontreront à Astana pour évoquer la réconciliation ukrainienne.

Le président russe Vladimir Poutine réalisera une visite à Astana les 12 et 13 mars afin de rencontrer ses homologues kazakh et biélorusse Noursoultan Nazarbaïev et Alexandre Loukachenko, a annoncé lundi le service de presse du Kremlin. 

La visite, qui aura lieu à l’invitation du président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, permettra d’évoquer un vaste éventail de questions, notamment la situation en Ukraine.

 

Le mois dernier, il a été annoncé que la capitale kazakhe Astana pourrait accueillir la prochaine rencontre au format « Normandie » (Ukraine, France, Allemagne, Russie) sur le règlement de la crise ukrainienne.

 

Kiev mène depuis le 15 avril 2014 une opération militaire d'envergure en vue de réprimer la révolte qui a éclaté dans le Donbass suite au renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch en février 2014. Selon l'Onu, le conflit en Ukraine a fait plus de 6.000 morts. La crise ukrainienne fait l'objet de discussions internationales, notamment "au format Normandie" (Russie, Ukraine, France, Allemagne).

 

Une rencontre du "quartet normand", tenue le 12 février dernier à Minsk, en Biélorussie, a débouché sur une entente sur l'adoption d'un cessez-le-feu à partir du 15 février, le retrait d'armes lourdes par les deux parties et la création d'une zone de sécurité.

 


Magazine autrichien: les USA en guerre financière totale contre la Russie 

Le magazine autrichien cite l’octroi de notes de crédit faussées par les agences internationales.

Les Etats-Unis mènent une guerre financière contre Moscou afin de pousser la Russie à la destruction économique et sociale, indique le magazine autrichien Contra, ajoutant que cette campagne est contraire à la loi internationale, aux règles de l’OMC et aux accords bilatéraux.

 

A ces fins, Wasghinton a recours a un vaste éventail d’instruments à sa disposition, le magazine autrichien citant notamment l’octroi de fausses notes de crédit.

"Les fondamentaux de la Russie sont les meilleurs au monde. Pas un seul grand Etat n’a de meilleurs fondamentaux que la Russie. Cependant, Fitch l’a dégradée à la note 3B, soit juste au dessus du niveau spéculatif. Les Etats-Unis ont la pire situation au monde. Mais la même agence lui a donné la note AAA, la meilleure possible. On ignore comment l’agence arrive à un tel résultat", indique la publication.

 

La publication compare les USA à un Etat terroriste qui méprise le code général de conduite et agit comme bon lui semble, forçant les autres pays à les soutenir. En outre, Washington menace les pays qui choisissent d’agir indépendamment de guerre et de sanctions.

 

Selon le magazine, les actions des Etats-Unis devraient attirer l’attention des Nations unies.

 


Où va l'argent des oligarques ukrainiens? 

Igor Kolomoïski et Sergueï Tarouta, Sergueï Tihipko et Youri Kossiouk, Konstantin Zhevago et Petro Porochenko... Tous ces noms sont ceux des oligarques les plus importants de l'Ukraine d'aujourd'hui.

Selon les résultats du classement annuel de Forbes, un seul homme d'affaires ukrainien est entré dans le top-100 cette année: Rinat Akhmetov, indésirable au régime actuel de Kiev, à la 88e place. Il paraît que la prétendue opération anti-terroriste à l'Est de l'Ukraine a gravement affecté la fortune de Akhmetov qui, encore en 2012, occupait la 39e place du classement. Les finances d'autres oligarques de Kiev semblent avoir également diminué l'année dernière.

 

Les données du classement peuvent, cependant, être très différents des chiffres réels car elles ne tiennent pas compte des revenus des affaires clandestines. Comme le note l'analyste de l'Organisation internationale pour l'observation des élections SISIMO, Stanislav Bychok:

"L'économie souterraine en Ukraine est bien développée. Ni le président actuel ni ses prédécesseurs n'ont entrepris de mesures radicales pour rendre cette économie souterraine transparente. Les événements en Ukraine ne contribuent pas à la mise en place d'un système normal de contrôle et de collecte des impôts. Le Maïdan a donc largement influencé cette économie parallèle de manière positive. Aujourd'hui, elle est encore plus protégée parce que l'État a des objectifs beaucoup plus sérieux et urgents que de l'éradiquer".

 

D'ailleurs, Kiev a du mal à résoudre des problèmes, quels qu'ils soient, depuis longtemps. Le Président ukrainien Petro Porochenko, dont une des promesses électorales était de vendre sa fabrique Roshen, a déjà trouvé plusieurs prétextes mais ne s'est toujours pas débarrassé de sa source de revenus. Les autres oligarques ne sont donc pas pressés non plus. Et si l'on parle de la bienfaisance, même si elle existe, elle est utilisée pour le financement des participants de l'opération anti-terroriste et pas pour l'aide aux habitants de la région. Le président de l'organisation panukrainienne "Communauté russe en Ukraine", Konstantin Chourov note:

 

"Généralement, les gens dont les intérêts financiers, industriels et autres se trouvent actuellement dans la zone du conflit, notamment à l'Est de l'Ukraine, ou bien dans la zone de conflit d'intérêts avec les détenteurs du pouvoir, préfèrent ne pas se battre. Ils sauvent ce qu'ils ont, l'emmènent à l'étranger et y vont eux-mêmes. Sauf peut-être quelques personnes dans le Donbass qui, aujourd'hui, sont au bord du gouffre, après lequel commence la responsabilité pénale. Ils peuvent facilement être accusés pour leur soutien aux "séparatistes" et aux "militants". Tandis qu'ils continuent à fournir une assistance humanitaire à ceux qui en ont besoin: les personnes âgées, les retraités, les enfants, les pauvres, les handicapés. Et cette assistance humanitaire dépasse largement l'aide de l'État ukrainien".

Kiev préfère ne pas parler des obligations sociales. En fait, l'Ukraine est aujourd'hui en faillite et elle n'en sortira pas sans créanciers internationaux. Mais où l'argent ira-t-il, si ce sont des groupes d'affaires et des clans oligarchiques qui tiennent le pouvoir? Certainement pas à l'aide pour la population en détresse. Le Ministre ukrainien du Développement économique et du Commerce constate que, suite à la récession économique et la dévaluation de la hryvnia, il ne reste pratiquement plus de grands oligarques. La nouvelle, en elle-même n'est pas triste. L'est plutôt le fait que l'argent soit perdu et que personne n'ait jamais entendu parler des bonnes œuvres de ces oligarques.

 


Armée de l’UE: la question évoquée lors du sommet de juin 

L’UE ne possède pas encore de projet concret de création d’une armée européenne, cette question sera évoquée au sommet de l’UE de juin, a déclaré le porte-parole de la Commission européenne Margaritis Schinas.

"Je pense qu’il est encore trop tôt pour déduire de l’interview qu’a donnée le président de l’UE qu’il y a un plan concret, un projet que nous pourrions évoquer aujourd’hui", a indiqué M. Schinas aux journalites. 

 

Selon lui, la question sera "évoquée lors du Conseil de juin".

 

Dans une interview accordée au journal Welt am Sonntag, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker s'est prononcé en faveur de la mise en place d'une armée de l'Union européenne.

 

"Une telle force nous permettrait de formuler une politique étrangère et une politique de sécurité communes, ainsi que de partager la responsabilité de ce qui se passe dans le monde", a déclaré M.Juncker.

 

Selon lui, la mise en place de sa propre armée rendra l'UE capable à réagir à toute menace pour ses pays membres ainsi qu'aux Etats limitrophes de l'Union. De cette façon, l'Europe manifestera à la Russie sa détermination à défendre les valeurs de l'Union européenne, a expliqué M.Juncker.

 


Journal: l’Inde envisage d'acquérir des chasseurs russes au lieu des Rafale 

Selon le Times of India, New Delhi a fait savoir à Moscou qu’il comptait sur le lancement des livraisons de chasseurs FGFA sous 36 mois une fois le contrat signé.

L’Inde compte poursuivre avec la Russie le projet de grande envergure visant à créer un chasseur de cinquième génération FGFA (version russo-indienne du PAK FA, T-50), sur fond d’imbroglio entourant la vente par la France de chasseurs Rafale, rapporte lundi le Times of India citant des sources au sein du ministère de la Défense.

 

Selon le quotidien, New Delhi a fait savoir à Moscou qu’il comptait sur le lancement des livraisons de FGFA sous 36 mois une fois le contrat signé, et non 94 comme initialement prévu.

 

L’avancement de la date de livraison faciliterait un accord de travail partagé avec la Russie sur la production du FGFA, un dérivé du jet T-50 de Sukhoi, indique le journal.

 

"Nous sommes tombés d’accord sur un partage de travail plus modeste en vue d’un contrat réaliste, le lot initial de FGFA serait importé et le reste réalisé ici grâce à un transfert de technologies", a fait savoir la source.

 

Auparavant, les médias indiens ont annoncé que New Delhi envisageait de renoncer à l'acquisition de 126 Rafale qui ont remporté l'appel d'offres en 2012, et pourrait acheter à leur place des Sukhoï Su-30MKI.

 

Parmi les raisons qui ont poussé le ministère de la Défense à revenir sur sa décision figure l'augmentation du prix du contrat et le refus de Paris de transmettre les technologies à la partie indienne.

 

En janvier dernier, les autorités indiennes ont demandé à la France de régler toutes les questions en suspens avant la visite du premier ministre Narendra Modi à Paris prévue en avril prochain.

 

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