Afrique - Football. Une nouvelle dynamique du Football féminin en gestation en Afrique

cameroun24.net Jeudi le 22 Mars 2018 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Longtemps sclérosé par des clichés les plus réducteurs, le football féminin sur le continent poursuit sa mutation.

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Au Cameroun, le parcours courageux des Lionnes Indomptables lors du Mondial canadien de 2015 aura lessivé les stéréotypes affublant la femme qui s’adonne à la pratique du football écrit CT.

Un mouvement bonifié par l’organisation l’année suivante, de la Coupe d’Afrique des Nations. Aujourd’hui, à leur passage, Gabrielle Aboudi, Gaëlle Enganamouit, Raïssa Feudjio, Madeleine Ngono Mani and co suscitent respect et admiration.

En dépit de ces premières lueurs d’exposition, la situation globale du football féminin au Cameroun et sur le continent reste en proie à de graves dysfonctionnements. Notamment en ce qui concerne son organisation.

Forte de ses potentialités et d’une réelle volonté de faire décoller la discipline, la Confédération africaine de football a organisé du 5 au 6 mars dernier à Marrakech (Maroc), le symposium du football féminin, avec pour slogan : « Relevons le défi ».

Les délégués des différentes associations membres de la CAF ont étudié les axes propices à l’envol envisagé. Une rencontre à laquelle a participé Céline Eko, présidente de la commission ad hoc pour le football féminin à la Fédération camerounaise de football. Elle revient sur les enjeux, la participation du Cameroun et les perspectives de cette assemblée.
 
Yannick ZANGA


« Le Cameroun est parmi les cinq premiers pays africains »


 Céline Eko,   Présidente de la commission ad hoc pour le football féminin à la Fédération camerounaise de football.

Pour le compte du Cameroun, vous avez participé du 5 au 6 mars dernier à Marrakech au Symposium du football féminin de la Confédération africaine de football (CAF). Quelles sont les thématiques qui y ont été débattues ?

La CAF a proposé sept thèmes à débattre en ateliers. Le premier point était une réflexion portant sur les moyens d’élargissement de la pratique du football féminin. Dans le deuxième thème, il était question de l’amélioration de la formation technique des entraîneurs, des arbitres et des recruteurs. Ensuite, il s’est tenu une discussion sur les moyens de développement du sponsoring. Egalement, nous avons planché sur les réalités et les perspectives de la compétition, la conception de la gouvernance du football féminin, le rôle du football féminin dans la promotion du genre, la place des médias et de la communication dans la dynamisation du football féminin.

Quelle a été la contribution du Cameroun au cours de ces travaux?

Notre pays a fait la proposition de la création d’une éventuelle Ligue des champions féminine. Comme seconde proposition, nous avons demandé à la CAF de s’accorder avec la FIFA au sujet des transferts des joueuses. On s’est dit que lorsqu’une une joueuse signe un contrat, il faudrait que le club formateur puisse bénéficier ne serait-ce que d’une petite part dans l’indemnité de transfert. Ces propositions ont été prises en compte et rendez-vous a été donné au mois d’avril au Ghana pour la synthèse des thèmes débattus.
Peut-on affirmer aujourd’hui qu’il existe un réel frémissement dans l’univers du football féminin en Afrique ?
Dans le milieu du football féminin en Afrique, en dehors de l’Afrique du Sud, aucun autre pays n’est suffisamment outillé. C’est la raison pour laquelle ce symposium était très important et fructueux pour les 54 fédérations africaines. Nous avons parlé tous d’une même voix et nous espérons que toutes nos doléances seront prises en considération.

A l’échelle africaine, à quel niveau se situe le football féminin camerounais?

Le football féminin au Cameroun est très avancé. Ce qui va peut-être vous surprendre. Sans exagérer et avec modestie, je peux vous dire qu’à Marrakech, le Cameroun, en matière d’évolution du football féminin, faisait partie des cinq premiers pays africains. Grande a été ma propre surprise de savoir que certaines fédérations n’avaient que deux ou trois clubs féminins. Dans certains cas, des associations en charge du foot féminin n’existaient pas.

Yannick ZANGA
 

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