Cameroun - Réligion. SUD, Eglise Presbytérienne camerounaise orthodoxe :L’unicité des différentes fractions célébrée à Ebolowa

cameroun24.net Dimanche le 03 Février 2019 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est à l’occasion d’un culte de réconciliation tenu le 31 janvier dernier en la paroisse Epco dénommée Ebolowa- Peniel en présence des dignitaires de cette obédience religieuse et des autorités administratives au rang duquel, le préfet du département de la Mvila.

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En fait 07 ans que le malentendu a gouverné les esprits des frères chrétiens au sein de l’Epco, synode Sud. Situation qui a poussé certains à claquer la porte et à rester en marge des activités de leur église. Ce qui n’avait que trop duré pour les enfants de dieu, et le vent d’un nouveau départ a soufflé avec l’Ag tenue à Douala et où un comité de recherche de la paix a été mis sur pied. Il était question que ce comité travaille pour le retour à la maison des frères chrétiens sortis depuis plusieurs années. C’est alors la 50 ème session de  l’Ag tenue à Nkolngock par Metet que le plan de travail de ce comité trouve approbation à travers les axes de travail. D’où ce culte solennel d’unicité, de réconciliation des frères restés longtemps séparés. Pour le révérend Mfou Efa Pierre, modérateur de la paroisse hôte, « ma joie est immense en ce jour écrit en lettres d’or dans l’Epco.

C’est la concrétisation de la médiatisation des frères du presbytère d’Ebolowa qui n’ont plus parlé d’un même langage depuis 07 ans suite à certaines incompréhensions et malentendus. Il faut bien saluer l’action qui y a été menée depuis la 50 ème Ag et effective à ce jour. Tous les chrétiens sont débout pour une marche vers l’avant dans l’œuvre de l’évangélisation donnée par Jésus-Christ. Ce qui appel à la contribution de l’œuvre de dieu qui ne doit pas s’arrêter malgré les difficultés. La dénomination de Péniel, c’est ce lieu significatif pour les chrétiens, où Jacob fut comblé de bénédictions après avoir lutter contre dieu. Le souhait est que ces bénédictions se manifestent dans cette paroisse car, la construction de l’œuvre de dieu nous interpelle tous. Et que cette relance soit pour la seule gloire de dieu ». Pour le prédicateur de céans  s’inspirant du livre de Mathieu 5 au verset 13 dit, « les chrétiens ont une mission d’apporter la paix là où il y’a discorde entre les frères.

De chercher l’harmonie là où le désordre veut faire son lit et donner un sens à la vie à travers le Christ. Comme le sel donne la saveur, ainsi nous devons l’être aussi. Le bon vivre  entre les frères est indispensable. Ainsi, apportons l’amour dans tout ce que nous faisons au quotidien ».Une fin heureuse en somme pour les chrétiens qui pendant 07 années ont vécus dans la divergence. Dieu volontairement  a exprimé sa gloire pour dire que l’église lui appartient. Et est prêt à remplir de sa gloire tous ceux qui le cherche en vérité et en action. Pour l’ancien de l’église Emmanuel Edou, « c’est un jour mémorable. Car, nous sommes des enfants de dieu et la chose la plus importante, c’est que nous montrions la face d’une famille unie. Jésus-Christ à dit, je vous donne ma paix, je vous laisse ma paix. Malheureusement, l’église évolue dans le monde et dans ce monde Satan essaye d’injecter sa semence de  division. Nous en avons souffert pendant 07 ans, et ce jour ne peut qu’être un jour de joie pour les enfants d’une même famille. C’est la continuation de la volonté de réconciliation de l’ensemble de l’Epco. Et le vœu est que cet esprit d’apaisement s’étende à toutes les églises chrétiennes. Nous avons organisés un culte de réconciliation du presbytère d’Ebolowa, il est prévu également le 23 mars prochain, un culte solennel de réconciliation de l’ensemble de l’église au siège de l’Epco à Ekounou à Yaoundé ».  Un rendez- vous que les fidèles attendent en vue d’exprimer leur unicité. Il faut reconnaitre que là où il y a des hommes, les divergences vont exister pour le chrétien, il n’est pas question de céder au fanatisme dans la croyance.               

Jacques Pierre SEH

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