Cameroun - Finance. SUD,L’exécution du budget d’investissement public un véritablement casse-tête

cameroun24.net Mercredi le 25 Juillet 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La première session du comité régional de suivi physico-financier pour le compte de l’exercice 2018 s’est tenu le 20 juillet dernier dans la salle de conférences de la Cnps d’Ebolowa sous la conduite de son président qu’assistait les membres statutaires dudit comité.

ADS


Pour le député Jean Jacques Zam président du comité régional de suivi du Bip dans le Sud, la région du Sud affiche un taux d’exécution physique évalué à 7.52% contrairement à la même époque de l’an dernier où ce taux était évalué à 20.8%. Preuve que les choses vont mal dans le secteur du Bip précisément dans les marchés publics. Les raisons sont de trois ordres à savoir, la difficulté de paiement que les entreprises rencontrent, la transmission tardive des lettres de commandes et le non engagement de la plupart des bons de commandes à temps réel. Ce qui impose aux entreprises plusieurs années de retard de paiement de prestations, voire les décourageant même à soumissionner à nouveau. Ce qui ne laisse pas loin la malfaçon lorsque l’ouvrage est  réalisé. Tout ceci est déplorable et appelle à un ajustement tant des entreprises qui pour la plupart n’ont pas une expertise reconnue, moins encore une assise financière importante.

Le contexte national étant à la morosité économique, mais celui-ci va en s’améliorant avec l’appui des partenaires techniques et financiers comme la coopération française, le Fmi, et la banque mondiale qui pourront soutenir notre économie dans ce sens. Pour Ferdinand Eyizo’o délégué régional du ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), l’immaturation des projets fait également partie des causes importantes tenez pour exemple, la construction de l’hôpital de district d’Ebolowa, la résidence du gouverneur, le non démarrage de 66 forages programmés pour l’exercice actuel stagnent. La non disponibilité des sites pour la réalisation de certains ouvrages comme les collèges d’enseignement secondaire (CES) de Mengong et Meyomessi, l’amateurisme total de certains prestataires qui refusent de se faire notifier les ordres de services. Transportation des plans à réaliser à d’autres sites qui n’ont rien de commun, la conséquence est la multiplication des avenants, le retard dans les réalisations et même parfois l’abandon du chantier. Après échanges, les recommandations ont été formulées afin qu’à la prochaine rencontre, qu’il y ait quelque chose de palpable sur le terrain. Parce qu’il en ait du bien-être des populations qu’il faut améliorer.

On pointe du doigt les collectivités territoriales décentralisées qui accusent un retard criard dans l’exécution du Bip dans le domaine de l’entretien routier, chaque commune bénéficie de 27 millions de Fcfa annuellement pour cette activité. Lorsque c’est fait, on fait fi de la qualité qui est moindre parfois. Pour le président dudit comité de suivi de l’exécution du Bip, l’amélioration de la disponibilité de la maturité des projets est une clé essentielle. Il sollicite également l’autonomisation des régions, s’agissant de la correction des erreurs matérielles et de l’action d’édition des titres de confirmation de créances. Car, cela engage la célérité dans la correction et éloigne la forclusion de certains projets. Pendant qu’on est dans ce tourbillon, les principaux bénéficiaires que sont les populations restent  sevrés de leur épanouissement.


Jacques Pierre SEH  
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS