Cameroun - Education. SUD,Les jeunes à l’école de la préservation de la nature.
Devenue une préoccupation mondiale aujourd’hui, la lutte contre les changements climatiques implique toutes les couches sociales, et chacun geste allant dans ce sens est important.
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C’est ainsi que dans le cadre des ses missions de sensibilisation, d’éducation, d’information et de formation, le ministère de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (Minepded) à travers sa délégation régionale a réuni le 17 août dernier dans la salle de conférences de ladite délégation, les jeunes de l’Ong « Jepac » entendez, jeunesse pacifique du Cameroun opérants dans le domaine de la préservation de la nature pour en faire des dignes ambassadeurs dans le domaine de la protection de la nature.
Il a été question de parler du rôle et de l’importance de l’arbre, de la pépinière, du reboisement, des perturbations climatiques, de la redd+ et du développement durable. Ce qui a permis aux participants de comprendre que sans arbres, point de vie et qu’après la déforestation, il faut reboiser non seulement pour la génération actuelle mais également celle du futur. Pour Joachim Ndi Odoumou délégué régional du Minepded au Sud, les changements climatiques ne sont plus une vue de l’esprit, ce qui se ressent à notre niveau à Ebolowa dans la zone équatoriale.
On peut observer des pics de chaleur, les cours d’eau qui disparaissent, l’assèchement des puits, l’apparition de nouvelles espèces végétales qui sont nuisibles à notre milieu de vie. Il faut faire quelque chose chacun à son niveau d’où ces jeunes acteurs de terrain qui sont interpellés à être des ambassadeurs de la lutte contre les changements climatiques. Et les rappeler que, l’arme fatale dans cette lutte est l’arbre et qu’il faut en planter.
Parce que ce sont ces arbres qui séquestrent le gaz carbonique et nous donne l’oxygène de l’air, et ce sont également ces arbres qui atténuent les gaz à effet de serre qui constituent une menace réelle de notre planète. A travers des exposés assortis d’échanges, ces jeunes ont renforcés leurs capacités quant à la meilleure opérationnalisation sur le terrain.
Désormais, ils seront des portes flambeaux de la protection, de la préservation et de la conservation de la végétation dans la région du Sud qui regorge la réserve du Dja, afin que cette lutte soit l’affaire de tous et de chacun. Pour le patron de l’environnement dans le Sud, ces jeunes sont actifs, ils sont dans le reboisement.
A cet effet, ils en ont reçus le matériel de travail fait de brouettes, pelles, pioches, et un autre outillage important afin qu’ils poursuivent leurs actions dans le domaine qu’ils ont choisis et qu’ils exercent. Alors, la meilleure façon de préserver l’environnement c’est bien d’anticiper ce qui permet d’aller vers le développement durable. Il est question ici, de satisfaire les besoins de développement des générations présentes sans en compromettre les capacités des générations futures à répondre aux leurs.
Pour Cyril Engotto président du Jepac, l’honneur est de savoir pour eux que le travail qu’ils abattent dans l’ombre soit connu d’utilité publique aujourd’hui. C’est un signe d’encouragement et une motivation supplémentaire pour en faire davantage. Pour le groupe qu’il coordonne, ils mettent sur pied des pépinières, ils reboisent également depuis plusieurs années, et s’étendent aussi dans la sensibilisation dans les établissements scolaires. Et dans l’urgence pour ce qui va être fait, ils comptent descendre sur le terrain en vue d’en parler davantage aux populations et les persuader que les changements climatiques sont une réalité. Car, pour le Minepded au Sud, les actes apparemment anodins entrainent des conséquences pour toute la planète. Et pour y parvenir, chacun devra se demander, qu’ai-je fait à chaque instant pour contribuer à la préservation de la planète.
Jacques Pierre SEH
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