Engagement pris par cette nouvelle cuvée d’apprenants à la faveur de la cérémonie de rentrée académique des écoles formations sous tutelle du ministère d’agriculture et du développement rural (Minader) tenue le 07 décembre dernier dans la salle polyvalente de ladite structure.

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Pour le porte parole des apprenants, il est question d’atteindre l’autosuffisance alimentaire au Cameroun et conserver  son statut de grenier d’Afrique centrale. Conscient que le secteur agricole moderne a besoin des cadres bien formés, ces jeunes ont pris la pleine mesure que la qualité de la formation constitue la colonne vertébrale du développement du secteur agropastoral et tributaire de la politique agricole nationale.

Pour Alexandre Legrand Ngoucheme Kutnyem le secrétaire général de la région du Sud, « le secteur agricole constitue le plus grand gisement d’emplois au Cameroun raison pour laquelle, les apprenants doivent prendre très au sérieux leur formation afin d’être de véritables acteurs de développement. Car,  l’émergence du Cameroun ne pourra se réaliser qu’avec le secteur agricole. D’ailleurs, la terre ne trompe pas. Mais, il faut des experts pour pouvoir réussir ce défi afin d’atteindre l’objectif visé. Le complexe Eta- Cra- Efsc constitue  un instrument de base essentiel pour garantir la qualité des acteurs. D’ailleurs, le gouvernement de la république est conscient du rôle déterminant que peut jouer la jeunesse dans la dynamique de l’émergence du Cameroun ». A travers la leçon inaugurale, Patrice Messanga Abossolo pense que le salut de la nation passera par une agriculture professionnalisant. Pour lui, il est question d’exhorter les décideurs à capitaliser, et à activer tous les leviers pour placer les jeunes au centre de la production.

En rapport avec la thématique, il faut se poser la question de savoir, ce que la formation agricole peut apporter en termes d’emplois en droite ligne avec les objectifs de poursuite de l’émergence en 2035. Il fallait donc savoir toutes les déclinaisons qui concourent à rassure  qu’il est important de se lancer véritablement dans les métiers agricoles et de se positionner  en tant qu’entrepreneur agricole. C’est dans ce sens que tous les espoirs sont posés dorénavant sur le complexe Eta-Cra- Efsc, ce fleuron qui devra continuer  à sortir de son moule, des cadres  bien formés capables  de faire  reculer les barrières de la pauvreté, du chômage et de la famine et ériger le secteur agricole au standard pourvoyeurs d’emplois. Il le rappelle si bien, le secteur agricole ne contribue qu’à hauteur de 4% du produit intérieur brut (Pib) de la richesse nationale. Ce qui, de l’avis de tous est encore suffisamment faible. Pour Antoine Mbida directeur du Cra d’Ebolowa, il est question d’accueillir les nouveaux apprenants et de les présenter les différents aspects de leur école. Côté disciplinaire, et modules de formation, ce qui permettra à chacun de se positionner dès cette rentrée. L’école de part son ambition qui se veut pratique, pourra permettre a ces apprenants d’apprendre à mieux transformer les fèves de cacao en beurre, chocolat et bien d’autres dérivés. Il sera question de travailler dans la production, la fermentation, la transformation et la commercialisation.
 

Jacques Pierre SEH

 

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