Cameroun - Politique. SUD,Le social democratic front à l’offensive dans le Sud

cameroun24.net Dimanche le 21 Janvier 2018 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le social democratic front (Sdf) se déploie sur le terrain, des activités sont menées dans le cadre de la mobilisation.

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Il est question aujourd’hui de se projeter en vue des prochaines échéances électorales ou, le Sdf ne compte pas jouer le rôle de figuration. Ce parti vient de siéger à Bamenda dans le Nord-ouest du Cameroun, le président régional du Sud y était de la partie. Les choses ce sont dites en vue de renforcer non seulement les stratégies d’action des structures à la base, mais aussi de projeter sur les grands moments de la vie de ce parti politique. Pour mettre les militants de ce parti au parfum de tout, nous avons rencontré le président régional de Sdf pour la région du Sud.

Olivier Mfegué
Président régional du social democratic front (Sdf) pour le Sud


Vous sortez des assises du Sdf à Bamenda que retenir ?

La délégation du Sud était à Bamenda dans le Nord-ouest du Cameroun comme toutes les autres en vue de la préparation du congrès de notre parti. Les débats ont porté sur trois points à savoir, la préparation effective du prochain congrès du Sdf qui se tiendra du 22 au 23 février 2018 à Bamenda, de la succession du président et de la crise anglophone. Pour le congrès, les commissions ont été mises en place et à ce jour, les préparatifs avancent dans les meilleures conditions. Le point sur la succession du président sera débattu lorsque le Chairman lui même se prononcera à ce sujet. Pour la crise qui se vit dans les parties anglophones du pays, le souhait a été émis qu’un véritable large dialogue soit instauré dans les brefs délais.


Nous sommes en année électorale, comment le Sdf se prépare dans la région du Sud ?
Nous avons entamé depuis lors des descentes sur le terrain dans l’ensemble des quatre départements, en ciblant des zones stratégiques. Nous avons installé des responsables à ces endroits maintenant, nous engageons le suivi, garder nos militants en alerte pour que le moment venu, qu’il n’y ait pas de fausse note. Nous les parlons de la vigilance, et toujours la vigilance. Nous accentuons notre action présentement sur la sensibilisation pour les inscriptions sur les listes électorales. Car, la carte d’électeur est l’arme du bon citoyen, elle lui permet de sanctionner et faire confiance à qui il veut par le biais de son vote. D’où cette invite à un vote utile et essentiel le moment venu.


Quels sont vos rapports avec Elecam ?
Ce sont les rapports de travail. Mais, nous souhaitons qu’Elecam rassure les citoyens sur la qualité de l’élection qu’il va organiser dans les mois qui viennent. Nous voulons un bon changement pas seulement des personnes mais aussi des mentalités. Parce que ce que nous avons vécu par le passé, ne permet pas rassurer les citoyens sur la qualité de l’élection, d’où notre souhait à un retour au meilleur sentiment. L’histoire prendra à témoin tous ceux qui s’engagent fausser les règles du jeu, ils porteront le coup de l’histoire sur leurs têtes. Ceci dit, qu’Elecam se limite au rôle qui lui est dévolu en toute transparence.


Vous êtes dans le fief du parti au pouvoir, n’avez-vous pas de frissons ?
Nous sommes tous camerounais à ce titre, chacun doit être à lèse là où il se trouve. Alors, quand un camerounais du Sud va battre campagne dans les autres régions du pays, c’est normal et on applaudit des deux mains. Pourquoi le sens inverse fait si mal aux gens. Moi je pense que le Sud est encore vierge, il n’est pas acquis au parti au pouvoir. Ils font semblant de contrôler le Sud que non, si tel était le cas, ils ne devraient pas avoir peur de l’entrée des autres partis politiques dans la région. Quand vous allez dans un village parlez du Sdf, les populations vous rétorquent de ne pas parler de ça, elles ont peur des représailles qui peuvent les suivre s’ils arrivaient à vous accorder une oreille attentive. Cela veut tout simplement dire que la peur est dans l’autre camp, que ce n’est pas acquis on impose un avis aux gens que l’on tient à contrôler même par force. Le Sud est ouvert au jeu démocratique malgré la peur qu’on fait régner au sein des populations, le moment venu, elles sauront faire leurs choix. Nous visons à imposer le partage des sièges à ce parti dans la région du Sud, nous avons des éléments qui parlent à notre faveur. Les populations ne sont plus convaincues du vieux langage qui n’a rien donné depuis plusieurs années maintenant, elles aspirent à quelque chose d’autre. Pour accomplir leurs aspirations le moment venu, nous les invitons à s’inscrire massivement et à retirer leurs cartes et à voter leurs candidats sans discrimination. Il s’agit du Cameroun que chaque camerounais voudrait voir prospère. Car, si nous sommes ensemble nous devons nous comprendre, s’entendre et dialoguer en toute franchise. Aujourd’hui, ce vivre ensemble est encore une grosse conquête.


Propos recueillis par Jacques Pierre SEH
 

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