Installée depuis le 19 juillet dernier, Rachel Ngazang Akono a entamé la visité de prise de contact dans les huit arrondissements que compte son département, les corps de métiers et naturellement les groupes associatifs.

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La rencontre du 15 septembre lui était prioritairement destinée aux élèves,  aux « bendskineurs » et aux associations de femmes de la ville d’Ebolowa.

De toutes les étapes, Rachel Ngazang épouse Akono préfet de la Mvila a tenue le langage de la vérité. Il faut préserver les acquis de notre développement et œuvre pour la paix, dans un esprit du vivre ensemble. Le département de la Mvila est potentiellement riche, de par ses terres, et ses hommes résolument engagés pour ce développement. L’engouement que ces populations affichent, constituent une interpellation forte pour l’autorité. Il est question d’œuvrer pour le plein épanouissement du département de la Mvila.

Les femmes qui selon le préfet sont à la base de tout développement, doivent aller dans leurs imaginations dans leurs milieux de vie, à travers leurs associations socio culturelles. Ce qui a permis à une expression corporelle des multiples groupes des différentes aires culturelles de la cité capitale du Sud.

L’autre temps fort revenait aux jeunes élèves et étudiants non seulement de découvrir leur préfet, mis aussi de pouvoir lui soumettre leurs préoccupations. Pour Alexandre Olouman Zo’o président départemental du Cnjc, c’est une satisfaction d’autant plus que la mobilisation a été forte.

Toutes les rencontres du genre constituent des  plateformes d’expression à capitaliser par les jeunes, pour recevoir des informations sur les actions gouvernementales à leur faveur. Il s’agit des programmes et projets logés dans le Minader, au ministère de la jeunesse et de l’éducation civique et bien  d’autres sectorielles. Il s’agit de rappeler le discours du chef de l’état à l’occasion de son adresse à la jeunesse le 10 février 2016, « la terre ne trompe pas… ».

Les jeunes sont en proie aujourd’hui des fléaux comme le chômage, le tabagisme, l’alcoolisme, la promiscuité et la sexualité précoce. C’est ce qui constitue les problèmes majeurs de la jeunesse, non seulement de la Mvila, du Sud mais de tout le Cameroun. Le problème du chômage est réel, ce qui renvoie les jeunes à des pratiques peu orthodoxes. Même lorsqu’ils font dans le transport par motos-taxis, c’est une action de survivance.

Pour madame le préfet de la Mvila, il est question d’implémenter les orientations et directions données par les pouvoirs publics en matière de la politique de la jeunesse au Cameroun. Ainsi, beaucoup de choses sont faites et beaucoup reste à faire, il est important que cette jeunesse sache ce qui est à leur faveur déjà.

De nombreuses opportunités existent, il reste aux jeunes à les scruter Paul Biya lui-même l’a évoqué, il est question de trouver les voies et moyens pour que les jeunes, pleins de force puissent s’intéresser aux activités agropastorales. Car, le secteur agricole se présente comme un grand gisement d’emploi au Cameroun qu’il faut explorer. A cet effet, que les jeunes créent, innovent et opèrent une réelle révolution de mentalités et devenir des entrepreneurs agropastoraux que le Cameroun a besoin. 

Il est donc question de s’informer sur les nombreux programmes qui  soutiennent le développement socio économique  et qui existent au Minader. Le département de la Mvila dispose des atouts importants, une position géographique en zone équatoriale offrant un couvert  végétal permanent.

Des cours d’eau, un climat bimodal, des terres disponibles, des axes routiers peu praticables, les marchés  mais surtout cette jeunesse qui a de la force de travail. C’est elle que Rachel Ngazang Akono invite certainement à maîtriser  les opportunités à saisir pour sortir de l’oisiveté et pouvoir contribuer au développement économique du Cameroun. Il est question que les jeunes puissent améliorer leur employabilité, s’auto employer également et créer des richesses. Une prise de contact qui a prise l’allure d’une fête populaire, pour reprendre madame le préfet, d’une fête du 8 mars. C’est dans une symbiose parfaite assortie d’une interminable séance photo que cette journée s’est achevée.
 

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