Cameroun - Agriculture. SUD,Le ministre du commerce tient à la lutte contre les acheteurs véreux de cacao.

cameroun24.net Vendredi le 19 Octobre 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Il l’a réaffirmé le 17 octobre dernier au village Nselan dans l’arrondissement de Biwong Bulu, dans le département de la Mvila à l’occasion du lancement de la campagne de promotion des ventes groupées au centre de vente de Nselan nouvellement construit et mis à la disposition des cacaoculteurs en vue d’un stockage sain de leurs récoltes.

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Pour Luc Magloire Mbarga Atangana ministre du commerce (Mincommerce), le gouvernement de la république tient à ce que les cacaoculteurs soient rémunérés à la hauteur de leurs efforts. C'est-à-dire en fonction des marchés et non au gré des acheteurs qui n’ont aucun respect pour les producteurs. Les mauvaises pratiques telles que le coxage ayant gangrénée la commercialisation, les cacaoculteurs se livrent aux ventes de nuit, ce qui forcément va induire la mauvaise qualité du produit. Ils sont alors en ce moment, des complices passifs ou actifs ce qui influent sur la qualité du cacao vendu. Or, le marché international a ses exigences sur la qualité que le cacaoculteur devra respecter afin de bénéficier du prix exact, le fruit de son travail. Pour le Mincommerce, les cacaoculteurs doivent s’organiser dans le cadre des ventes groupées à travers les marchés périodiques ou alors avoir des conventions de ventes avec des acheteurs qui doivent prendre leurs produits selon le prix du cours du marché. Ainsi, les prix de référence  étant connus au quotidien, ils doivent s’organiser afin de ne pas être floués par les coxeurs. Il est donc question de produire un cacao d’excellence à la base et dans un terroir bien connu.

Car, ce cacao doit être spécifié bien que différent d’un sol à un autre avec des propriétés organoleptiques différentes aussi. C’est ce qui constitue l’originalité du cacao made in Cameroun que les grands chocolatiers apprécient et reconnaissent sa particularité. Produire un cacao d’excellence impose au cacaoculteur à mieux traiter les champs, ce qui va induire une bonne récolte forcément. A fermenter dans les délais requis et à sécher dans les claies et non en même le sol où sur du goudron. Ce qui les permettra à garder un taux d’humidité à voisinant 8 % et à avoir un cacao sans autres impuretés. C’est le travail auquel s’attèle le projet d’assainissement de la commercialisation interne du cacao et du café (PA3C) que coordonne Hermann Bertrand Messi. Déjà à travers les bassins de productions du cacao, plusieurs centres de groupage sont déjà mis à la disposition des cacaoculteurs à travers leurs coopératives qui élaborent le travail à la base. Pour le maire de la commune de Biwong Bulu, son arrondissement est un bassin de production du cacao de par l’histoire. Et les élites développent les nouvelles parcelles de cacaoyères, les producteurs à la base souhaitent avoir une assistance technique dans la production d’un cacao de qualité.

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Car, c’est bien ce qui va leur permettre d’aller vers la transformation locale de leurs produits. L’ouverture des pistes agricoles les permettra d’aller à la conquête des nouvelles terres fertiles. Pour l’élue locale,  le coxage sous évalue le travail du cacaoculteur, puisqu’il ne lui permet pas d’être rémunéré à sa juste valeur. Ace qui permet au Mincommerce de rassurer les cacaoculteurs car, le gouvernement de la république assumera toujours son engagement en revoyant le taux de redevance à la baisse. Ainsi, il est impératif que les producteurs s’organisent mieux. Que les ventes s’effectuent  de façon exclusive, soit par convention, soit par les marchés organisés sous l’œil vigilant des autorités administratives. Pour le lancement des ventes groupées dans cette localité,  la coopérative Socafin de Nselan a mobilisé quelques 15 tonnes de cacao avec sa centaine de membres. Et le prix de référence ici était de 900 Fcfa discuté entre les acheteurs, Sic-cacao, Telcar. Il noter également qu’à travers cette organisation d’ensemble il est question d’avoir des statistiques et des données fiables dans l’économie cacaoyère du pays.      

Jacques Pierre SEH

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