Cameroun - Consommation. SUD,Le conseil national de la consommation sur le terrain de la sensibilisation.

cameroun24.net Dimanche le 12 Aout 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est dans le cadre d’un séminaire sur la création des associations de défense des intérêts des consommateurs (Adic) que ce nouvel organe a siégé le 10 août dernier dans la salle de conférences de la délégation régionale du commerce pour le sud.

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 Y prenaient part, les jeunes de tous les bords, les leaders des associations de défense des intérêts de consommateurs existantes et de nombreux curieux sous la houlette du président du conseil national de la consommation (Cnc).


Il faut noter que le concept de droits fondamentaux du consommateur a été évoqué par le président John Kennedy et qui l’a introduit, le 15 mars 1962, au congrès américain. Quatre principes de protection du consommateur soutiennent cette volonté à savoir, le droit à la sécurité,  à l’information,  au choix et à la représentation. Puis s’en ait ajouté, le droit à la satisfaction des besoins de base, à la réparation des torts, à l’éducation et à un environnement sain et durable. Il faut souligner qu’à ces droits sont attachés également des devoirs et des responsabilités.

Ainsi, pour Jacqueline Koa, président du conseil national de la consommation (Cnc), le consommateur doit être averti, actif, socialement responsable, écologiquement responsable et solidaire. Il s’agit d’amener la jeunesse à s’approprier du cadre législatif et réglementaire portant sur la protection du consommateur. La dispensation des outils permettant la maîtrise de ce domaine d’activité sur le plan éthique. Et également que ce domaine de la protection du consommateur est un vivier d’emploi.

Pour cela, les jeunes seront intéressés à la créer de nouvelles associations de la protection des consommateurs, ce qui contribuerait à la résorption du chômage.  A l’état actuel, dans la région du Sud, il n’existe qu’une seule association de défense des intérêts  de consommateurs. Le but visé aussi est de mettre en place ce cadre en vue d’inciter réellement les jeunes à cette activité de la défense des intérêts des consommateurs. Il sera question pour eux, de s’assurer de la disponibilité des produits, des services et des technologies sur le marché. Il faudra s’assurer que la qualité des produits est bonne et que ces produits sont vendus à des prix raisonnables et équitables.

Pour la mise en œuvre de ces compétences, le Cnc a entrepris  une tournée dans les dix régions à l’effet de prendre contact avec les différentes Adic et de dresser un diagnostic objectif du secteur de la défense des droits du consommateur. Ces premières missions de terrain ont permis de constater qu’il existe des associations de défense du consommateur sans rapport avec le niveau d’activités économiques.

Une tendance excessive pour les Adic à avoir des compétences générales, non garante d’efficacité. Une maîtrise approximative des compétences des Adic conduisant à des abus fort préjudiciables sur le terrain, ainsi qu’une gestion patrimoniale des associations. Toutes choses qui sèment le désordre et la confusion dans le secteur stratégique de défense des consommateurs selon le président du Cnc, Jacqueline Koa. Avec la nouvelle donne, il est question de susciter la création de nouvelles Adic mieux structurées et plus compétentes. Le conseil ne pouvant s’encombrer des associations indisciplinées, il fonde donc de grands espoirs dans l’accompagnement en tant que personnes déterminées à créer des Adic citoyennes. Pour Stéphane Endezoum jeune leader d’association, il est question pour lui que les Adic soient véritablement opérationnelles sur le terrain.

Car, les intérêts à défendre il y en a abondamment et les abus on les vit tous les jours. Le Cnc étant alors une nouvelle structure, elle se doit d’être connue par les acteurs de terrain, ce qui facilitera l’acceptation par les jeunes de celui-ci.  Les Adic devront alors aller dans les différents secteurs d’activités, ce qui nécessitera la maîtrise du cadre juridique, réglementaire et un accompagnement.


Il faut noter que le conseil national de la consommation a été créé par décret n° 2016/0003/PM du 13 janvier 2016 et attend être jugé sur le terrain à travers ses premières actions comme, les coupures régulières de courant et  d’eau qui nécessitent  une prise de parole des responsables en vue d’une dénonciation. En attendant, on jugera le maçon sur son mur.
 

Jacques Pierre SEH
 

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