Cameroun - Revue de presse. Politique et économie en couverture des journaux camerounais

APA Jeudi le 22 Février 2018 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Session parlementaire, congrès du premier parti de l’opposition et autres sujets à caractère économique constituent les sujets les plus abordés dans les journaux camerounais parus jeudi.

ADS


«Le président du Sénat sera anglophone au soir du 2 mars», affiche en grande manchette The Guardian Post : il s’agit du doyen d’âge Nfon Mukete, bientôt centenaire, celui-là même qui, tout vice-président du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) qu’il est, a défrayé la chronique en début de semaine en se déclarant, dans un magazine panafricain basé en France, pour un fédéralisme à 10 Etats.

De l’ouverture de la session parlementaire jusqu’au 25 mars prochain et l’élection du nouveau bureau de la Chambre haute, cet homme, explique le quotidien anglophone, sera potentiellement en mesure d’assurer l’intérim à la tête du Cameroun en cas de vacance du pouvoir.

Son confrère à capitaux publics Cameroon Tribune (CT), lui, préfère braquer ses projecteurs sur la veillée d’armes prévues le 25 mars, justement avec un RDPC qui, avec sa majorité obèse au Parlement, veut tout faire pour ne plus essuyer les annulations de ses listes de candidature, comme ce fût le cas en 2013 à l’Ouest et dans l’Adamaoua, laissant ainsi le terrain à l’opposition.

Le RDPC, constate Mutations, est aussi connu pour sa capacité d’immixtion dans la vie des autres formations politiques à l’instar du rôle trouble qu’il joue actuellement au sein du Front social démocratique (SDF), le premier parti de l’opposition parlementaire dont il sera, assurément, l’arbitre pour les primaires à la candidature de l’élection présidentielle.

Et ça se joue dès ce jour, à Bamenda (Nord-Ouest), où le SDF est dans le viseur des sécessionnistes anglophones qui, affiche L’Essentiel, ont mis sur la liste noire son président, Ni John Fru Ndi, qui a programmé le congrès de son parti dans l’un des fiefs de la contestation violente.

Pour CT, il s’agit du «congrès le plus attendu» de cette formation, après les reports de 2016 et 2017 et dont le principal enjeu est la désignation du candidat du parti à la prochaine élection présidentielle.

Si la conquête de la présidence du parti n’a aucun enjeu, le Chairman Ni John Fru Ndi étant l’unique candidat à sa succession, plusieurs postes ont enregistré des candidatures multiples, le plus disputé étant celui de premier vice-président national, occupé par Joshua Osih, originaire du Sud-Ouest et qui a, face à lui, Ndiva Kofele autre natif de la même région tout aussi contestataire.

Accusé par l’un des protagonistes de rouler clairement pour l’un des candidats à la candidature pour la magistrature suprême dont il n’est pas partant lui-même, le leader du parti nie, dans The Guardian Post, vouloir fausser le jeu démocratique.

Les choses, préfère temporiser CT, seront plus claires au soir du 24 février, au terme d’une convention élective spéciale.

Revenant sur la situation trouble et ensanglantée dans les régions anglophones, Essigan affirme que la vie n’est pas aussi sereine qu’on peut le croire chez les activistes sécessionnistes, avec une guerre larvée entre les différentes factions luttant non seulement pour l’indépendance des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais désormais aussi pour le contrôle de la manne financière de la diaspora destinée à l’effort de guerre.

En économie, Baromètre Communautaire et InfoMatin consacrent des dossiers spéciaux à la filière palmier à huile, qui selon la première publication citée, se développe à une échelle industrielle au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Pour ce journal, la crise économique qui frappe actuellement la sous-région laisse penser que l’huile de palme peut être une panacée à la chute des cours du pétrole.

Des racines aux inflorescences, y compris les sous-produits, les parties du palmier à huile sont, détaille InfoMatin, utilisées à des fins d’alimentation et de médecine traditionnelle et comportent des valeurs socioculturelles importantes.

Reste que, constate Le Quotidien de l’Economie, au plan local, toutes les stratégies de développement élaborées se heurtent à une limite majeure : une stabilité gouvernementale contreproductive.

«Là où le Tchad, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Congo, eux aussi victimes de la crise économique, implémentent des mesures d’austérité en s’appuyant sur de nouveaux hommes, le président Biya, lui, garde paradoxalement une équipe qui tarde à, produire des résultats.»

 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS