Cameroun - Revue de presse. Politique, social et crise anglophone au menu des journaux camerounais

cameroun24.net Mardi le 09 Janvier 2018 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des sujets à caractère politique occupent ce mardi une large place dans les journaux camerounais qui s’intéressent également à des sujets relatifs au social ou à la crise anglophone.

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Concernant la politique, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune plonge au cœur de l’année électorale, avec des partis affûtant déjà leurs armes : conventions et congrès, mobilisation en vue des inscriptions sur les listes électorales, la fièvre s’empare déjà des états-majors.

A propos de fièvre et de partis politiques, Le Jour annonce une réunion «sous haute tension», ce week-end, du bureau exécutif national du Front social démocratique (SDF), la première formation de l’opposition parlementaire où, à la veille de l’élection présidentielle, son leader John Fru Ndi est de plus en plus contesté, poussé vers la touche par de jeunes loups, au premier rang desquels son adjoint Joshua Osih, que beaucoup voient désormais comme le principal challenger du chef de l’Etat sortant Paul Biya.

Pendant ce temps, dans la métropole de la région du Nord-Ouest, Bamenda, Emergence fait état d’un retour à la vie normale après plus d’un an de paralysie.

La même publication, s’intéressant cette fois au 41ème séminaire annuel des évêques du pays, qui se tient dans la capitale, Yaoundé sous le thème «Le don de la vocation presbytérale», constate que l’Eglise catholique fait en réalité son propre procès, engluée qu’elle est dans une profonde crise de vocations, à laquelle s’ajoutent des scandales d’affairisme, de pédophilie et autres dérapages éthiques.

Ce sujet est également évoqué par Mutations, qui sous le titre «Affaire Monseigneur Bala : l’Eglise catholique agite le fantôme», ramène au-devant de la scène la disparition tragique de l’évêque de Bafia (Centre), dont le corps sans vie a été repêché des eaux du fleuve Sanaga en début juin 2017.

Depuis lors, non seulement aucun indice n’est venu éclairer l’opinion publique quant aux responsables de cet acte odieux, mais en plus le clergé, dans cette triste affaire, a semblé montrer des signes de fébrilité et affiché ses divisions.

Revenant de son côté sur l’arrestation, en fin de semaine dernière dans un hôtel d’Abuja, la capitale nigériane, du leader de la sécession anglophone du Cameroun, Sisiku Julius Ayuk Tabe et de neuf de ses lieutenants, The Guardian Post fait état de fortes pressions exercées sur le chef de l’Etat nigérian Muhammadu Buhari, en vue de libérer ces «Ambazoniens» afin d’éviter ainsi leur extradition vers son voisin et leur éviter un sort potentiellement cruel.

L’arrestation des leaders sécessionnistes, analyse par ailleurs la publication, pourrait s’avérer comme «le carburant» de la crise anglophone, ou alors constituer une radicalisation dans la lutte armée contre «le pouvoir d’occupation de Yaoundé», ainsi que les séparatistes qualifient le régime Biya.

Et voici que l’hebdomadaire satirique Le Popoli apporte davantage de trouble à la situation : alors que Southern Cameroon National Council (SCNC), le principal mouvement séparatiste de la zone anglophone, le croit détenu au Nigeria, un responsable de la police nigériane affirme que le «président d’Ambazonie» a été livré secrètement aux autorités camerounaises.

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