Cameroun - Revue de presse. Les vœux du corps diplomatique à Biya au menu des journaux camerounais

cameroun24.net Vendredi le 05 Janvier 2018 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les journaux camerounais parus vendredi sont, pour l’essentiel, revenus sur la cérémonie de la veille durant laquelle les membres du corps diplomatique et des corps constitués nationaux ont présenté leurs vœux au chef de l’Etat.

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Avec pour titre : «Vœux au corps diplomatique : Paul Biya pour un monde plus solidaire», le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune explique que le président de la République, face aux menaces que l’humanité doit affronter aujourd’hui, a relevé la nécessité, pour tous les États, «d’évoluer en rangs serrés malgré les particularismes».

La question de la lutte contre le terrorisme, analyse Émergence, a été la clé de voûte du discours du chef de l’Etat devant les membres du corps diplomatique..

Le président de la République, d’une part, se réjouit de ce que la menace de la secte islamiste Boko Haram a été écartée du pays grâce à la vaillance de des forces de défense et de sécurité et de la Force multinationale mixte, appuyées par l'Union africaine et les partenaires internationaux, et d’autre part du fait que même si les Nations Unies et les grandes puissances ont pris la mesure du danger, il reste à définir une stratégie d'envergure mondiale, à même d'apporter une solution définitive au terrorisme à travers la planète.

C’est décidément un homme aux «multiples visages» que décrit Le Jour : un président capable de jouer les grands leaders face aux chefs de missions diplomatiques accrédités à Yaoundé, et quelques minutes plus tard complètement en froid avec ses propres collaborateurs.

L’une des victimes de cette «scène de désamour», vécue lors de cette cérémonie et rapportée par Mutations, est le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, publiquement snobé au moment où il essayait d’engager la conversation avec un Paul Biya froid, les yeux ailleurs et manifestement pressé de passer à un autre convive du Palais de l’unité.

Cette humiliation publique, explique la publication, intervient au moment la polémique enfle autour du fameux don du président de 500.000 ordinateurs portables aux étudiants des universités publiques et privées du pays, fabriqués en Chine et dont la capacité est fortement remise en cause ainsi que le coût global, sur fond de soupçons de détournements de deniers publics.

 

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