Afrique. Les textes fondateurs du Fonds monétaire africain devant être basé au Cameroun n'ont encore été ratifié par aucun pays africain

cameroun24.net Mardi le 08 Janvier 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans la «Lettre de la Recherche» de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) publiée le 3 janvier 2019, Jean-Marie Gankou Fowagap, ex-ministre délégué à l’Economie et aux Finances du Cameroun, fait des révélations sur le projet de création d'un Fonds monétaire africain (FMA) qui devait être installé à Yaoundé, la capitale camerounaise.

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Selon Gankou Fowagap, les textes fondateurs du FMA ont été élaborés par le Comité technique de mise en place qu’il a présidé. Ces textes ont été adoptés au Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement qui s'est réuni à Malabo (Guinée équatoriale) en juin 2014. Le gouvernement camerounais avait par ailleurs, mis à la disposition du comité de pilotage, des locaux et d'importants équipements pour son fonctionnement. Un terrain d’environ 3 hectares est prévu à cet effet pour la construction de l'immeuble siège du FMA indique encore IC.

« Globalement, le projet FMA avance à son rythme et ne pourra être opérationnel que lorsque quinze au moins des 54 Etats que compte l'Afrique, auront ratifié les textes fondateurs de cette institution. A ce jour, aucun pays africain ne les a ratifiés.», révèle l’ancien membre du gouvernement camerounais. Il ajoute : « toutefois, en raison de quelques difficultés financières (salaires impayés et non disponibilité d'un budget de fonctionnement), le comité de pilotage du FMA mis en place en septembre 2009, ne fonctionne plus depuis 2011: les experts et personnel qui le composaient sont rentrés dans leur pays respectif (Nigeria, Côte d'ivoire, Mali, Tunisie, Ethiopie).»

Pour l’économiste camerounais, l'importance et l'enjeu de cette institution se passent de commentaires car un FMA opérationnel permettrait un meilleur suivi des économies africaines et apporterait au plan international, une vision africaine de l'économie mondiale.

Sylvain Andzongo

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