Cameroun - Agriculture. Le Cameroun projette sa production cotonnière à 600 000 tonnes en 2025

cameroun24.net Jeudi le 11 Juillet 2019 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Après le record de 320 000 tonnes établit au cours de la campagne cotonnière 2018-2019, la Société de développement du coton (Sodecoton) ambitionne de porter la production du coton au Cameroun à 600 000 tonnes en 2025.

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 Le mastodonte de l’agro-industrie de la partie septentrionale du Cameroun a réitéré cette ambition au cours de la 6e édition du Salon international de l’agroalimentaire de Yaoundé (Sialy), qui s’est achevée le 7 juillet 2019 dans la capitale camerounaise  écrit IC.

Afin d’atteindre cet objectif, la Sodecoton, qui a pendant un moment pensé à l’introduction des OGM dans la culture du coton au Cameroun, privilégie désormais la piste du développement des variétés de semences à très haut rendement. Elle s’est finalement détournée des OGM, selon son directeur général (DG), Mohamadou Bayero Bounou.

En effet, révèle le DG de la Sodecoton, cette unité agro-industrielle et ses partenaires dans le domaine de la recherche ont pu mettre sur pied des variétés conventionnelles non génétiquement modifiées, qui procurent des rendements très intéressants. Les partenaires ayant contribué à cette avancée sont l’Institut de recherche agronomique pour le développement (Irad) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).

Les variétés de semences ainsi mises sur pied, explique Mohamadou Bayero Bounou, « ont un haut potentiel de rendement en champ pouvant produire jusqu’à 3,5 tonnes/ha, particulièrement pour la variété IRMA Q302 (cultivée dans toute la zone cotonnière), qui a de bonnes caractéristiques agronomiques et technologiques ». « Un itinéraire technique bien élaboré et administré et un programme des traitements insecticides raisonné permettent de bien gérer les pressions parasitaires de la zone cotonnière et d’obtenir une bonne production », ajoute-t-il.

Brice R. Mbodiam

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