Crise Anglophone. La recrudescence de la violence dans les régions anglophones du Cameroun «préoccupe» l'ONU

cameroun24.net Dimanche le 19 Novembre 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) a, par voie de communiqué, exprimé sa vive préoccupation face à la recrudescence de la violence, y compris celle visant des populations civiles et des agents de l’Etat, notamment les forces de défense et de sécurité dont des membres ont perdu la vie lors d’attaques dans différentes localités des régions camerounaises anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.APA

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Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la sous-région et chef dudit bureau, François Louncény Fall, a fermement condamné ces actes de violence, estimant que «leurs auteurs doivent être clairement identifiés et poursuivis conformément à la loi».

Il a aussi rappelé l’attachement de l’institution à l’intégrité territoriale et à l’unité du Cameroun, invitant les différentes parties à résoudre leurs différends par des moyens pacifiques.

François Louncény Fall a réitéré son appel au calme et à la retenue, tout en encourageant la tenue d’un dialogue inclusif.

L'UNOCA a également redit la disponibilité des Nations Unies à apporter tout appui, que les parties camerounaises jugeraient approprié, pour la résolution pacifique et durable de la crise actuelle.

Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont en proie à des violences sociopolitiques depuis plus d’un an, sur fond de revendications sécessionnistes d’activistes anglophones.

En une dizaine de jours, ces troubles ont coûté la vie à cinq éléments des forces de défense et de sécurité, en même temps que des attentats à la bombe artisanale sont régulièrement signalés dans plusieurs zones.

Abordant la question au cours d’un point de presse le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, a dénoncé «l’escalade terroriste que connaissent à nouveau les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest», affirmant que ces actes avaient été revendiqués par des «terroristes se réclamant du mouvement sécessionniste connu sous le nom de ‘’Southern Cameroons Ambazonia Consortium United Front’’» (SCACUF).

Selon lui, «les sécessionnistes» «viennent de déclarer la guerre à la République», certains ayant été interpellés et d’autres abattus par l’armée.

«Notre pays fait bel et bien face à une entreprise terroriste», a-t-il déclaré voici une semaine, non sans constater que l’assassinat de soldats n’a plus rien à voir avec la nécessaire expression d’une vue ou d’une opinion, fût-elle contraire à celle d’autres citoyens, mais qui participe toujours de l’indispensable dialogue pour la construction d’un avenir commun et d’un vivre ensemble immuable.

Selon Issa Tchiroma Bakary, le gouvernement a d’ores et déjà pris toute sa responsabilité pour le rétablissement du maintien de l’ordre dans ces régions : «Il s’agit là d’un préalable et d’un impératif incompressible et non-négociable, sur lequel aucune transaction ne sera autorisée, au nom du devoir régalien qui incombe à tout État, pour la sauvegarde des personnes, la protection des biens et la préservation de notre intégrité territoriale.»

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