Cameroun - Communication. La politique et l’économie en couverture des journaux camerounais

cameroun24.net avec APA Vendredi le 10 Novembre 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les inquiétudes qui continuent de monter en même temps que la violence armée dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mais également des sujets à connotation économique, constituaient l’essentiel des préoccupations des journaux camerounais parus vendredi.

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«Inacceptable !» est l’exclamation qui barre la couverture du quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune (CT) pour qualifier le regain de «la violence aveugle» en zones anglophones, un défi lancé à l’autorité de l’État par de présumés sécessionnistes qui posent des bombes visant les forces de l’ordre.

«L’évidence s’impose désormais à nos yeux. La situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est en train de dégénérer dangereusement en attaques armées, du fait de la radicalisation des partisans de la sécession, alors que les pouvoirs publics restent ouverts au dialogue», s'indigne la publication qui décrit un agenda caché, derrière les revendications corporatistes exprimées il y a un an et qui s’est clairement dévoilé et depuis un certain temps, les extrémistes utilisant désormais tous les moyens en leur possession pour obliger ceux qui ne partagent pas leurs convictions à respecter leurs mots d’ordre de villes mortes et d’écoles mortes dans cette partie du territoire camerounais.

Dans leur mode opératoire, les sécessionnistes, détaille CT, instaurent un climat de terreur, incendiant ou saccageant, en guise de représailles, les édifices publics, les marchés, les écoles et collèges qui ouvrent leurs portes les jours de villes mortes pour accueillir les usagers, les consommateurs ou les enfants désireux de jouir de leur droit inaliénable à l’éducation. Les assaillants s’attaquent également aux biens privés et aux individus soupçonnés de soutenir les institutions établies.

Et d’avertir : «S’attaquer aux policiers et aux gendarmes en mission, c’est s’attaquer aux symboles de l’État. Or nul ne peut vaincre l’Etat, garant de l’intérêt général, responsable de la sécurité des personnes et des biens, et détenteur du monopole de la violence physique légitime. Les auteurs de tels actes doivent savoir que force reviendra toujours à la loi et que leurs funestes desseins ne se réaliseront pas. Le Cameroun étant un et indivisible.»

«Crise anglophone : haro sur le terrorisme», s’emporte à son tour L’œil du Sahel, pour qui les revendications d’une certaine communauté des régions, en ébullition, aussi légitimes soient-elles, ne sauraient justifier le recours à la barbarie ainsi que cela est vécu depuis quelques semaines.

En réponse à ces actes ignobles et qui ont déjà coûté la vie à des hommes en tenue, The Guardian Post rappelle que le couvre-feu vient d’être décrété dans la ville de Bamenda (Nord-Ouest), considéré comme l’épicentre de la contestation et du crime organisé.

Dans le même temps, ajoute la publication, un juge de renom a été commis par le gouvernement afin d’engager la procédure devant aboutir à un mandat d'arrêt contre les leaders de la république fantoche d’Ambazonie que sont Julius Sisiku Ayuk Tabe et Tassang Wilfred, tous en exil en Europe.

En attendant, indique Mutations, ce sont les assassins du gendarme major Bienvenue Djolay, le 6 novembre dernier dans la localité de Jakiri, qui ont été arrêtés sur la base d’un informateur anonyme.

Et il n’est pas jusqu’à la Banque mondiale pour ne pas s’inquiéter de l’insécurité grandissante, révèle Le Messager qui, exploitant une note interne du bureau local de l’institution financière, fait état d’un appel aux employés à la plus grande prudence, face au couvre-feu qui restreint désormais les mouvements de personnes dans le département de la Mezam.

Le même journal, sur un autre front, annonce la tenue, le même jour dans la métropole économique, Douala, d’une session extraordinaire du conseil d’administration de la Cameroon Water Supplies (Camwater), l’entreprise de patrimoine du service de l’eau potable, qui devrait aboutir au limogeage du directeur général Alphonse Roger Ondoa Akoa.

«Ondoa Akoa, la fin ?» renchérit InfoMatin sur le même sujet et qui explique que le management de l’homme, en poste depuis le 8 février 2016 en effet, «est présenté comme catastrophique, aussi bien en interne que par les partenaires au développement».

«A l’intérieur comme en dehors de la société, personne ne trouve d’autre prétexte à la convocation d’une session extraordinaire du conseil d’administration que la destitution d’Alphonse Roger Ondoa Akoa.»

Dans la même ville de Douala, Cameroon Tribune, rendant compte de l’ouverture la veille du Forum national de l’investissement, voit la vie en rose : 3000 milliards FCFA d’investissements projetés, suite à la signature de 134 conventions entre l’Agence de promotion des investissements et des entreprises privées, et quelque 47.000 emplois probables, toujours dans le cadre desdites conventions.

Le défi que le de développement industriel permettra de relever, de manière générale, sera d’accroître le niveau de transformation des matières premières, mais de façon plus concrète, les domaines dans lesquels miser pour l’avenir au Cameroun sont l’agro-industrie, l’énergie et le numérique, explique le journal.

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