Cameroun - Revue de presse. La diversité s’affiche en couverture des journaux camerounais

APA Jeudi le 14 Décembre 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des histoires à polémique de gros sous, un zeste de controverse sur le champ économique et politique, auront constitué le menu des journaux camerounais parus mercredi.

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Le bihebdomadaire Repères, tout en rouge, ouvre sur la résidence à 2 milliards FCFA du président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, un montant débloqué par le Trésor public pour la réhabilitation et l’ameublement de sa résidence de fonction, lui dont le mandat s’achève en fin 2018 et qui jusque-là logeait dans sa propre maison où il se sentait très à l’étroit.

«Un coût jugé excessif, et qui pourrait justifier la réticence de Michel Meva’a m’Eboutou à débloquer l’argent. Après avoir freiné des quatre fers pendant longtemps, le secrétaire général du Sénat aurait finalement cédé face aux pressions», notamment celles du cabinet civil de la présidence de la République.

Et c’est le moment que choisit Le Quotidien de l’Économie, de tirer la sonnette d’alarme quant au «péril» planant sur les villes du pays qui, surpeuplées, insalubres, polluées et embouteillées, manquent en plus de logements et de voirie.

Le plus grave, constate le quotidien à capitaux privés, c’est que le gouvernement ne semble même pas se soucier de cette bombe à retardement, lui qui vient de décider d’abaisser le budget 2018 du ministère de l’Urbanisme de 46 milliards FCFA.

Comme en écho, son confrère à capitaux publics Cameroon Tribune se penche, lui aussi, sur «les visages contrastés de l’urbanisation», ces cités où les quartiers chics côtoient les bidonvilles, dans une sorte de mixture imbuvable.

Ce ne sont pourtant pas les contributions des pays amis qui auront manqué ces dernières années, avance ce journal sur un autre plan, le portefeuille de projets réalisés avec les partenaires économiques issus des pays émergents (Brésil, Chine, Corée du Sud, Inde, Russie et Turquie), dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie pour la croissance et l’emploi étant estimé à 3378,2 milliards FCFA.

«Ces fonds ont notamment contribué à la réalisation de grands projets dans les secteurs prioritaires de l’économie du pays (télécommunications et infrastructures). On compte entre autres la construction des ports, stades, autoroutes, barrages, adductions d’eau, logements sociaux, écoles, ainsi que l’amélioration de la desserte en eau dans plusieurs villes du pays.»

Et cette année 2018, au cours de laquelle devraient en principe se tenir plusieurs élections, dont la présidentielle, est déjà, de l’avis du Messager, hypothéquée par les multiples crises qui secouent le Cameroun.

Voici donc «le pouvoir dos au mur», lui qui doit, en 10 mois, à la fois pacifier le front de la lutte contre la secte islamiste Boko Haram dans l’Extrême-Nord, la crise sécessionniste anglophone qui perdure et s’aggrave dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. A moins, suggère la publication, de se contenter de la «partie saine» du territoire pour ses victoires d’ores et déjà programmées.

Et The Guardian Post, qui évoque justement l’interminable crise anglophone, de poser la question lancinante : le président Biya, tel une dame portant une grossesse à problèmes, attend-il que la sage-femme lui fournisse la dernière solution ?

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