Economie. La concurrence des Marocains et Français menace Ecobank dans la zone Franc

cameroun24.net Jeudi le 21 Novembre 2019 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le groupe bancaire panafricain conserve sa couronne de numéro 1, mais, jamais l’écart entre les leaders de la zone franc n’a été aussi resserré.

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Ecobank Transnational Incorporated (ETI), a rarement été aussi exposée à la menace des prétendants au trône de premier groupe bancaire dans la zone CFA. Par le total des actifs en 2018, Ecobank (5 500 milliards de FCFA dans la zone, soit 8,4 milliards d’euros) arrive première au classement de Jeune Afrique sur les banques les plus performantes du continent. La banque panafricaine est suivie par le géant français Société générale (3 397 milliards de FCFA), et le Marocain Attijariwafa qui pèse 2 900 milliards de FCFA indique encore Ecomatin.

Depuis la première édition du baromètre de « Jeune Afrique », Ecobank est à son niveau le plus bas. Bien que le renforcement de sa politique de prêts et la « rationalisation » de son empreinte géographique depuis trois ans ont assaini son bilan, au prix d’une contraction de ses encours de crédits, de ses revenus, de son réseau d’agences et de ses effectifs.

Si Ecobank parie sur les futures retombées de ses investissements dans le numérique, ses concurrents français et marocains n’ont pas non plus chômé. Société générale a progressé à grandes enjambées, en zone UEMOA notamment, grâce à sa locomotive ivoirienne, SGBCI, qui a doublé son avance sur la filiale d’ETI dans ce pays en matière de bilan et de revenus. Dans la zone CEMAC, Société générale a pu jouer de son avantage de banque internationale en se positionnant sur le mégaprojet du barrage de Nachtigal, au Cameroun.

Attijariwafa Bank a repris, en 2008, les filiales du Crédit agricole dans la zone CFA tandis que, la même année, BMCE Bank faisait ses premières apparitions au tour de table de Bank of Africa (BOA), en prenant d’abord 35 % du capital. Quatre ans plus tard, en 2012, Banque populaire acquérait 50 % d’Atlantic Business International (ABI), holding contrôlant le groupe Banque Atlantique dans la zone UEMOA (Banque Atlantique Cameroun n’a toujours pas été intégrée dans cet ensemble). Un ensemble de restructurations qui mettent à mal l’influence d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI), dans la zone franc.

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