Législatives et Municipales 2020. Faux et vrais enjeux de la tenue des élections du 09 février 2020

cameroun24.net Mardi le 14 Janvier 2020 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
J'entends certains militants du Rdpc dire sur les plateaux qu'il est important d'aller aux élections pour donner une majorité à Paul BIYA afin de lui permettre de gouverner et réaliser son projet.

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Quel faux argument !

Le Rdpc n'est-il pas actuellement et largement majoritaire au parlement ?

Plus est qu'est ce qui va donc changer avec déjà 134 députés acquis sur tapis vert, sans compter ceux qui s'ajouteront aux 46 en compétition avec les partis satellites accomapgnateurs. Par exemple dans le Mfoundi, le Wouri et bien d'autres localités.

Les partis satellites accompagnateurs du Rdpc quant à eux, arguent qu'il est important de participer aux élections municipales et législatives pour avoir des élus qui leur permettront d'être éligibles à la prochaine presidentielle.

À quoi ça servirait d'aller d'aller à une prochaine élection presidentielle alors qu'on sait que sans adoption d'un code électoral consensuel, il serait impossible de la gagner ?

Le but serait-il devenu de participer à l'élection présidentielle pour participer ?

Visiblement, c'est valorisant de jouer les figurants et non gagner.

Encore que la Côte d'Ivoire devrait leur parler, hypithequant même la certitude de leur candidature à la prochaine élection présidentielle.

Juste après avoir gagné la majorité des sièges à l'assemblée nationale, OUATARRA, vient de décider de modifier la constitution pour fixer de nouvelles conditions à l'élection présidentielle dont le but serait d'écarter les candidats que le pouvoir ne voudrait pas avoir en face à l'élection présidentielle de 2020.

Qu'est ce qui empêcherait donc au pouvoir Rdpc de modifier après les élections du 09 février le code électoral et fixer des conditions d'élimination des candidats satellites accompagnateurs qu'ils ne voudront pas avoir en face lors de la présidentielle à venir ?

C'est pourquoi, tout citoyen responsable devrait exiger le report des élections du 09 février 2020, jusqu'à l'adoption d'un code électoral consensuel.

Les élections du 09 février 2020 sont en réalité une démarche d'alternance au pouvoir avec la mise en place d'un processus de confiscation du pouvoir après Biya par ceux qui sont aux affaires.

Devant un tel schéma antidemocratique, les autres camerounais deçus du pouvoir Rdpc, devront-ils se taire et accepter en silence cette injustice qui commence le 09 février 2020 ?

Me  Christian Ntimbane Bomo

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