CEMAC. Coopération : 5000 milliards pour réaliser le projet de Chemin de fer Cameroun-Tchad

cameroun24.net Mercredi le 17 Janvier 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La construction de la voie ferroviaire longue de 800 kilomètres entre Ngaoundéré au Cameroun et Ndjamena, la capitale du Tchad, nécessite un investissement de 5000 milliards de FCFA a déclaré mercredi le ministre camerounais des Transports.

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Egard Alain Mebe Ngo’o s’exprimait au terme de la 4e session du Comité ferroviaire (COMIFER) visant à relier les deux pays. La réunion portait sur la finalisation des mesures relatives au recrutement du consultant appelé à réaliser les études de faisabilité du chemin de fer entre Ngaoundéré et Ndjamena rapporte APA.

Il était également question de recruter un assistant à la maîtrise d’ouvrage, de procéder à la mise en place des organes de pilotage, de suivi et de gestion technique et opérationnelle des études ainsi qu’à l’élaboration du programme d’activités et à l’adoption du budget.

Au sujet du projet d’extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad, les deux pays ont notamment échangé sur la saisine par requête conjointe de la Banque africaine de développement (BAD) pour le financement de ces études de faisabilité ainsi que l’approbation par le conseil d’administration de la BAD, de la proposition d’un accord de financement sous forme de don à la République du Tchad et de prêt au Cameroun, pour la réalisation de ladite étude, l’assistance technique et la gestion du projet.

A en croire Adoum Younousmi, ministre tchadien des Infrastructures, du Désenclavement et de l’Aviation civile, « le Cameroun et le Tchad sont les deux pays les plus intégrés de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), en termes de réseaux routier, électrique et téléphonique, mais aussi du pipeline pétrolier ».

En tout état de cause, a-t-il souligné, « aujourd’hui, on travaille à s’interconnecter à partir du réseau ferroviaire, qui est important pour le développement d’un pays enclavé comme le Tchad. Avoir le train de Ndjamena à Douala, notre port principal, c’est un défi majeur ».

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