Opération Epervier. Cameroun: Le sacrifice d’Abraham

cameroun24.net Jeudi le 14 Mars 2019 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Cette fois, l’Epervier est monté très haut dans le ciel ! Comme vous savez, plus haut il monte, rapide est le plongeon et grosse, la prise lit-on dans les colonnes du quotidien Mutations.

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Cette fois, c’est Edgard. Pas Edgard Davis, mon préféré number 8 néerlandais, le rasta man aux lunettes de soleil, frère des deux autres qui sont en villégiature ici chez les Lions indomptables. Il ne s’agit pas non plus de notre cher Edgard Yonkeu, producteur, compositeur et arrangeur de musique. Non, ce ne sont pas ces Edgard de pacotille, broutille, magouille, et autre brouille, quenouille, nouille, couille, etc.

La liste est ouverte, complétez à souhait. Non. C’est du Edgard cette fois, oui, Alain, Abraham alias Golden Boy, Bubinga, ministre du ciel, de la terre, de la mer, Bébé Doc, Doc lui-même lorsqu’il veut. Edgard Alain Mebe Ngo’o ficelé comme un jambon et conduit à Kondengui ! Le géant marchant avec les béquilles. Le monde et ses envers ! Non, pincez-moi, je rêve.
La prise de toutes les prises. « La danse de l’épervier », titre l’éditorialiste maison Muta pour saluer le retour du rapace bouffeur d’ogres de la « Paulbiyatie ». « Du pain pas du sang », dit l’autre éditorialiste en égo (si vous voyez ce que je veux dire), honnissant notre « jouissance » devant la « lâcheté et l’imbécilité » de l’oiseau sans pitié.

Dieu ! « Benvenuto alla dittatura! » ! Vont-ils aussi prendre la télécommande de nos sentiments et ressentiments ? Iront-ils jusqu’à nous dire pourquoi, quand, comment, de quoi, de qui et avec qui nous devons rire ou pleurer ? Le rire est une thérapie de choc contre la mouise qui nous enferre. Alors, laissez nous nous esclaffer du malheur des autres quand nous voulons, comme nous voulons. Il peut arriver qu’il ne soit pas contagieux, le rire. Ça n’est pas nécessairement la peste, voyons ! Sans enlever une brindille de pertinence à ce qui est dit, moi je dirais « Du cent, pas du peint ! ». Oui, pas de maquillage ni tatouage comme d’habitude. Que l’argent de nos labeurs nous revienne !

Revenons à nos moutons. Vous savez, ça s’attrape l’ovine peste, la race poilue, lorsqu’elle se sent délaissée… Edgard est donc pris lui aussi dans les serres acérées du redoutable chasseur de poules. Seulement, personne n’a filmé ses nouveaux quartiers à Yuma pour montrer au JT du soir comme autrefois Olanguena Awono gisant dans un matelas de boys scout ! Non, Edgard c’est Edgard. Edgard, le roitelet tombé ne sera point vu nu. Chance ou partie remise pour le Mac Bolan (c’est ainsi que mon cher Gérard de Villiers nomme tous les « Exécuteurs ») d’hier ? Attention ! Ici, Le mutant met une Ndlr : ça n’est que colportage de ce qui est ordinairement récité sous la chaume de nos chaumières…

Médite-t-il son sort ? Sans doute, préféreriez-vous cette autre tournure : mérite-t-il son sort ? Dans le cas d’espèce, c’est jus vert, vert jus. Et puis, c’est leurre de l’holocauste. César juge ses sujets. Abraham sacrifie son Isaac. Il a le bras levé haut. Une main pour arrêter le couteau de la colère ? Non, Edgard Alain Abraham (accointance homonymique avec son lointain ancêtre biblique) s’est mis la corde au cou comme l’Iscariote après la Trahison.
« Memento mori », souviens-toi que tu vas mourir, disait-on jadis à la période pascale pour rappeler aux hommes que même les plus célèbres et talentueux finissent par passer à la trappe un jour…

Le Mutant

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