Crise Anglophone. Cameroun: Entre 60 et 80% des industries agroalimentaires désormais inaccessibles dans les zones anglophones

cameroun24.net Jeudi le 20 Septembre 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Entre 60 et 80% des industries agroalimentaires désormais inaccessibles dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun, à cause des violences qui ont cours dans ces régions depuis octobre 2016. L’information est contenue dans une récente étude du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) relative à l’impact économique de la crise dite « anglophone » dans le pays.

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Selon les révélations du Gicam, plusieurs entreprises dans ces deux régions du Cameroun ont été contraintes au démantèlement des infrastructures logistiques et de commercialisation, lorsque celles-ci ont pu échapper aux vandalismes et destructions relate IC.

Les entreprises de fabrication des boissons observent notamment des pertes de chiffres d’affaires allant jusqu’à 40 milliards FCFA. Les actes de vol et de vandalisme ont déjà coûté à ces dernières plus de 500 millions FCFA en pertes matérielles, sans compter les sommes déboursées par leurs employés pour échapper aux rackets et autres menaces.

Les industries meunières, bien que n’ayant pas une minoterie installée dans ces régions, voient également leurs activités souffrir de ce climat d’insécurité. Des camions de livraison leur appartenant ou à des tiers travaillant directement ou indirectement pour leur compte, ont été incendiés. Les livraisons auprès des clients ont baissé, même si l’intensité diffère d’une entreprise à une autre. Elles vont notamment de 5% à 40% pour les entreprises les plus impactées. Le manque à gagner pour l’ensemble de la filière pourrait ainsi avoisiner 4,9 milliards FCFA.

Les entreprises ont notamment perdu le contact avec des clients boulangers et autres grossistes, le nombre de livraisons a chuté drastiquement dans certains cas. Des licenciements pouvant atteindre 15% des effectifs sont en étude si la situation perdure.

Sylvain Andzongo

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