Cameroun - Transports. Cameroun: 8 669 morts dans 22 314 accidents de la route au cours des huit dernières années

cameroun24.net Jeudi le 06 Décembre 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma (photo), a dressé au cours d’une conférence de presse, le 5 décembre à Yaoundé, un état des lieux alarmant du transport routier clandestin au cours des huit dernières années écrit IC.

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Selon le membre du gouvernement, le Cameroun a enregistré 22 314 accidents matériels et corporels intervenus sur les routes, pour un total de 8 669 morts (soit une moyenne d'environ 1 000 morts par an), dont bon nombre sont des victimes des « Clandos » ou des « Opeps ». Ce sont ces véhicules sans plaques d’immatriculation, pour la plupart. Leurs conducteurs exercent souvent sans permis de conduire ou autres titres de transport, sans licence de transport  ou autorisation préalable, etc. Ils utilisent des véhicules ou des motos à usage personnel.

Généralement, les « Clandos » font du transport inter-urbain de marchandises, et/ ou, de personnes, sans la lettre de voiture ou le bordereau de route requis. Par ailleurs, ces véhicules exercent leurs activités de transport public en dehors de la zone ou de l’itinéraire autorisé. « Sans aucun doute, les caractéristiques de ces véhicules clandestins sont à mettre en cause dans cette proportion élevée d’accidents et de morts dus à l’accroissement des véhicules de ce type sur nos routes. », a affirmé Issa Tchiroma.

Eu égard à la gravité de la situation, a indiqué M. Tchiroma, le premier ministre a prescrit au Comité national de lutte contre le transport routier clandestin, de prendre toutes les mesures appropriées pour circonscrire cette activité.

Aux fins de conduire une vaste campagne de communication pour sensibiliser les différents acteurs et les populations sur les dangers publics et sociétaux que présente le transport routier clandestin, le PM a prescrit la mise à contribution du ministère de la Communication et de toutes les administrations sectorielles traitant des questions liées au transport routier, notamment, le ministère des Transports et le ministère de l’Administration territoriale.

L’un des objectifs de cette campagne de sensibilisation gouvernementale est d’inciter d’ici décembre 2020, au moins 80% des acteurs du secteur, à se conformer aux règlements qui régissent le secteur des transports routiers au Cameroun. Cela pour réduire de manière significative, le nombre d’accidents consécutifs au transport routier clandestin.

Sylvain Andzongo

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