Cameroun - Faits divers. Bétaré-Oya : Un Chinois tue un riverain à Bétaré-Oya et fait se fait tuer

cameroun24.net Vendredi le 17 Novembre 2017 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'information est rapportée ce matin dans les colonnes de CT.

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Selon  le  préfet  du  département  du  Lom-et-Djerem, Yves Bertrand Awounfac Alienou, le calme est revenu dans la localité de Mali, à quelques kilomètres de Bé- taré-Oya, dans la région de l’Est.

Cette agglomération a  connu  des  remous  dans  l’après-midi  de  mercredi, ayant entraîné la mort d’un ressortissant chinois ainsi que d’un riverain. Selon les autorités administratives, tout est  parti  d’une  réunion organisée par  le  Cadre d'appui et de promotion de l'artisanat minier (CAPAM), pour régler  un  conflit foncier  entre des riverains et une société d’exploitation minière sur un site.

« L’exploitant a une autorisation de recherche tandis que les  habitants  pratiquent  l’activité  artisanale  sur  le même site. Pendant la réunion, il y a eu des échanges houleux entre  les Chinois et la  population riveraine », précise le préfet du département du Lom-et-Djerem.  A la suite de cette concertation et de la tension qui se faisait grandissante, le Chinois, porteur d’une arme, a tiré sur un riverain. Les circonstances de l’altercation ne sont pas encore précises, selon des responsables du peloton de gendarmerie de Betaré-Oya  contactés.

Mais toujours est-il que ce tir a entraîné la colère des populations qui, en représailles, ont attaqué les Chinois présents  et  assommé  mortellement  l’auteur  du  tir. Trois  autres  Chinois  blessés  ont  été  évacués  vers des formations hospitalières pour leur prise en charge selon le préfet.

« Nous allons organiser des descentes sur le terrain pour sensibiliser sur cette question », précise Yves Bertrand Awounfac Alienou, qui envisage la  mise  sur  pied  d’un  cadre  de  concertation  pour régler les différends entre exploitants miniers, forestiers et  les  populations  riveraines.  

Le  maire  de  la  ville, Justin Adamou Iya, a de son côté appelé les populations au calme, tout en écartant la thèse de la xénophobie. Une enquête a été ouverte pour préciser les circonstances du drame.
 

Steve LIBAM

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