Cameroun - Economie. Augmentation du tissu des entreprises au Cameroun en 2016 selon un rapport

cameroun24.net Dimanche le 22 Avril 2018 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le tissu des entreprises a connu une forte dynamique démographique au Cameroun en 2016, avec un effectif en augmentation de +123% par rapport à 2009, selon les résultats du 2ème recensement général des entreprises (RGE-2) que vient de publier l’Institut national de la statistique (INS).

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Avec 84,2% d’unités économiques recensées opérant principalement dans le commerce, le secteur tertiaire confirme sa très forte représentativité suivi du secondaire (15,6%), qui se caractérise par la prépondérance des très petites entreprises (TPE) et petites entreprises (PE) exerçant essentiellement dans l’agroalimentaire et l’industrie de la confection.

Selon l’INS, Douala et Yaoundé, les métropoles économique et politique du pays, concentrent à elles seules près de 60% des entreprises, 61,6% des emplois permanents et 76,4% du chiffre d’affaires, dont le total réalisé par l’ensemble des unités économiques recensées se situe à 13.347 milliards FCFA en 2015, en hausse de +30,5% par rapport celui de 2008.

Le RGE-2 fait état d’un secteur primaire formel très peu développé, avec 0,2% d’unités économiques se caractérisant par leur jeunesse avec une majorité des entreprises ayant moins de 6 ans d’exploitation, dont 13,5% environ n’ont été créées qu’en 2016.

Pendant la période étudiée, les entreprises totalisaient 635.969 emplois permanents auxquels s’ajoutent 262.000 agents du secteur public, pour un total des emplois permanents relativement faible au regard d’une population active estimée en 2016 à plus de 10 millions d’individus.

L’INS note ainsi une incapacité du secteur moderne à secréter de nombreux emplois permanents, l’extraordinaire expansion du secteur informel et des micro-entreprises, portée par des jeunes, d’une part, espérant être recrutés dans le secteur moderne qui offre de meilleures conditions de travail, et, d’autre part, espérant profiter des incitations offertes par le gouvernement pour migrer vers le secteur formel.

S’agissant de la typologie des obstacles auxquels font face les opérateurs économiques, l’INS note qu’elle s’est modifiée en 2016, les préoccupations d’ordre fiscal restant importantes (54%), mais en recul par rapport à 2009 (59%).

En revanche, les chefs d’entreprise, bien que notant un recul relatif de la corruption, considèrent désormais comme obstacles majeurs les formalités administratives/tracasseries avec les agents de la mairie et communauté urbaine, ainsi que les problèmes de débouchés.

Le RGE-2, comme pour confirmer les résultats du RGE-1 réalisé en 2009, a également fait état d’un faible taux de pénétration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les entreprises, ainsi que leur peu d’intérêt à la protection de l’environnement.

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