Unique arbitre dame en ligue 1 depuis 2014, Carine Fomo Atezambong est une référence dans ce métier qu’elle exerce avec passion.

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« What a man can do, a woman can do it better », cette maxime a permis à Carine Atezambong de croire en ses potentialités et de se jeter  dans le métier des arbitres qui était une chasse gardée des hommes.  Encouragée par son paternel, au moment où elle obtient  le concours d’entrée à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) en 2008, elle a commencé à nourrir son envie d’exercer dans l’arbitrage. Sevrée de cours de formation dans ce domaine à l’INJS, Carine Atezambong s’est rapprochée de la ligue régionale de football du centre afin de faire ses classes. « Mon père avait décelé en moi une sportive, dès mon enfance et il m’avait conseillée de m’intéresser à l’arbitrage », se souvient-t-elle. Très vite, elle va  assimiler ses leçons et en 2009 elle officiera comme arbitre assistante. Ce sera le début d’une longue carrière qu’elle continue à mener avec brio. En 2014, elle est promue arbitre internationale, sur la base de ses aptitudes et surtout de ses bonnes performances. Carine Atezambong, dans la même année, devient l’unique arbitre femme à officier dans le championnat de football masculin de première division. Elle y reste encore, jusqu’à nos jours.  La consécration viendra, un an plus tard, lorsqu’elle fut choisie dans le trio qui dirigea la finale de la coupe du Cameroun qui opposa UMS de Loum à la Panthère sportive du Ndé. Ce, devant le chef de l’Etat son excellence Paul Biya. « C’est l’un de mes meilleurs souvenirs actuels, dans ce métier. C’était un honneur de prester devant le premier sportif camerounais », avoue-t-elle, un brin nostalgique.

Des compétitions internationales à son actif

Sur le plan international, la native de Dschang dans le département de la Menoua, à l’ouest Cameroun a pris part aux jeux africains de Brazzaville en 2015. Elle était également retenue parmi les arbitres qui ont disputé la CAN féminine Cameroun 2016. Même si elle y garde un mauvais souvenir de cette compétition, par rapport à la mauvaise prestation du trio camerounais qui  avait dirigé la rencontre opposant le Ghana au Kenya, au stade omnisports de Limbé, il n’en demeure pas moins vrai qu’elle est une perfectionniste  très exigeante envers elle-même. « Je crois en moi et je travaille dur pour avoir de bonnes performances durant les matches, indique-t-elle avant d’ajouter. C’est beaucoup de sacrifices c’est vrai, mais je reste une passionnée soucieuse de toujours s’améliorer. »

A 35 ans sonné, Carine Atezambong qui est par ailleurs professeure certifiée d’EPS au Lycée classique de Nkolbisson a encore de belles années devant elle. La lionne de la ligne de touche vit actuellement une maternité qui l’éloigne du rectangle vert. Une occasion pour elle de souffler un peu et surtout de faire le plein de gaz pour revenir plus forte et déterminée à repousser les limites de l’excellence.

Léger Tientcheu

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