Cameroun - Economie. A cause d'un faible chiffre d’affaires, 98,5% des entreprises camerounaises exclues des financements des bailleurs extérieurs

cameroun24.net Lundi le 10 Décembre 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La commission « Affaires internationales et relations avec la diaspora » (C-AIRD) du Groupement inter-patronal du Cameroun a organisé, le 27 novembre, à Douala, la capitale économique du pays, un forum sur le thème : « Quels financements et appuis pour le secteur privé ?».

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Au terme des travaux, la C-AIRD a fait le constat selon lequel, sur les 203 000 entreprises que comptait le tissu économique camerounais en 2016, plus de 79% étaient de Très petites entreprises (TPE), 19,4% des Petites Entreprises, 1,3% des Moyennes entreprises et seulement 0,2% étaient de Grandes entreprises écrit APA.

Cette géographie du secteur, selon la C-AIRD, permet d’établir que les bailleurs de fonds font certes du financement direct au secteur privé, mais la taille minimale des projets pour lesquels ils sont prêts à s’engager est hors de portée des entreprises camerounaises.

En effet, indique la Commission, alors que 98,5% d’entreprises sont logées dans les catégories des TPE ou Petites Entreprises (moins de 250 millions FCFA de chiffre d’affaires annuel), les bailleurs ne financent, pour la plupart, que des projets dont les besoins de financement sont d’au moins 3 milliards FCFA.

Bien plus, une très faible proportion (14,2%) de ces entreprises tient une comptabilité aux normes et la quasi-totalité (97%) est constituée d’entreprises individuelles. Ceci qui exclut quasiment l’ensemble des TPE et Petites entreprises locales. Conséquence, il ne reste que la petite fraction des Grandes entreprises et, dans une moindre mesure, les Moyennes Entreprises, pour prétendre à ces financements.

Pour remédier à cette situation, le Groupement inter-patronal du Cameroun sollicite, des partenaires, le financement de deux études. L’une d’entre elles portera sur la structuration des filières et l’autre sur la connaissance des besoins de financement des PME. Ceci dans le but de mettre sur pied une initiative à l’instar du projet « La finance s’engage » porté par le secteur privé ivoirien.

S.A

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