Cameroun - Santé. Sida : résistance pour 78,9% de patients avec une charge virale détectable à 24 mois au Cameroun (médecin)

xinhua Jeudi le 26 Janvier 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
YAOUNDE, 25 janvier (Xinhua) -- 78,9% de malades de Sida ayant une charge virale détectable à 24 mois font une résistance au virus au Cameroun, soit un fort taux de mutation de résistance, révèle des résultats d'une étude dévoilés mercredi à la presse Yaoundé par le coordonnateur de l'hôpital du jour de l'Hôpital central de Yaoundé, le Dr. Charles Kounfack.

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Menée dans 9 districts de santé de la région du Centre dont Yaoundé est en même temps chef-lieu, cette étude a également constaté que « 67,7% de patients qui ont une charge virale détectable à 12 mois n'ont pas encore de résistance », a fait savoir le Dr. Kouanfack qui a précisé que « cette étude a permis de détecter la nécessité de la charge virale ».

D'une prévalence de 5,1% pour un taux de contamination de 6 nouvelles infections par heure, le Cameroun, sur une population de quelque 20 millions d'habitants, enregistre 560.000 personnes vivant avec le Vih/Sida dont 110.000 sous antirétroviraux (ARV) et 250.000 en attente de ce traitement thérapeutique, selon les estimations du ministère de la Santé publique.

Suite au refus du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, le bilan de charge virale n'est pas subventionnée dans ce pays d'Afrique centrale. Près de 49.000 francs CFA (98 USD) en 2007, le coût de cet examen biologique est passé aujourd'hui à 16.000 francs (32 USD), selon des sources médicales. Ce test doit être fait une fois par an.

Pourtant, une étude réalisée au Malawi a démontré que « la charge virale est le meilleur outil pour le diagnostic précoce de l'échec » du traitement du Sida, contrairement aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui juge cet examen substituable, a relevé le Dr. Charles Kouanfack.

Selon lui, « des outils simplifiés de charge virale sont nécessaires pour améliorer le diagnostic précoce de l'échec. C'est un outil primordial et non secondaire pour détecter les échecs ». Pour l'instant, ce test est centralisé au Centre Pasteur, au Centre international de recherche Chantal Biya (CIRCB, du nom de la première dame camerounaise) et à l'Institut de recherches médicales et d'études sur les plantes médicinales (IMPM) dans la capitale du pays. 

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