Cameroun - Communication. Échanges sur la loi régissant l’activité audiovisuelle
La loi régissant l’activité audiovisuelle au Cameroun a été promulgué le 20 avril dernier par le président de la République.
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Moins d’un mois après sa promulgation, celle-ci continue de nourrir des débats au sein de l’opinion publique. Vendredi dernier, c’est le Club des analystes politique (Clap) qui a joué sa partition dans les échanges. Ce regroupement des lauréats de la division 3 analyse politique et relations publiques de 1994 a organisé au sein de l’École supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic) une conférence sur la nouvelle loi régissant l’activité audiovisuelle au Cameroun.
Autour de la table, des experts de la communication, des juristes, des promoteurs de chaînes de télévisions privées. Le ministre de la communication, Issa Tchiroma, y a fait un bref séjour remettant tout aux mains des experts du panel. Dans un premier temps, la présentation de la loi a été faite relevant au passage l’opportunité de sa promulgation à quelques jours du passage de télévision de l’analogique au numérique.
Quelques observations sur le plan juridique ont également été apportées. « Le juriste que je suis constate que la loi dépouille le Conseil national de la communication de son pouvoir de sanction au profit du ministère de la communication » relève Dr Ampère Simo. Selon le juriste avec cette nouvelle loi le Cnc redevient un organe de consultation pour ce qui est de l’audiovisuel. Pour le Clap qui a à sa tête le journaliste Georges Ewane « l’objectif était de vulgariser cette loi auprès des étudiants en journalisme qui seront sur le marché de l’emploi très bientôt ceci en donnant la parole aux acteurs divers », explique Aristide Manga Assiga.
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