Elections Côte d ivoire. ÉLECTION CI : Le sort de la Côte d’Ivoire dans les mains de Yao Ndré
Après la diffusion tardive des résultats provisoires du second tour de l’élection présidentielle par le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, ce jeudi après midi, à la surprise générale, depuis le Golf hôtel de Cocody à Abidjan, c’est tout un pays qui attend désormais dans le calme la conclusion du Conseil constitutionnel en charge de la proclamation des résultats définitifs.
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Lors d’une allocution retransmise ce jeudi soir par la RTI, le président du conseil constitutionnel, après avoir rappeler le contexte de passation de charge avec le CEI, annonçait une promulgation rapide (« dans quelques heures » selon ses propos) des résultats définitifs. 10h gmt ce vendredi matin et toujours aucune déclaration de Yao Ndré...
À la LMP du candidat Gbagbo, on s’insurge de la méthode, une diffusion hors délais effectués depuis un lieu considéré « non neutre » relayée illégalement par des médias occidentaux (aujourd’hui suspendus par le CNCA sur le territoire ivoirien) et un président de la CEI entouré de partisans du RHDP lors de sa déclaration. Le camp du président sortant, selon le porte parole Affi Nguessan, ne considère en rien cette déclaration du président de la CEI et s'attèle au respect de l'ordre constitutionnel.
Au RHDP, la suspicion d’un changement de scénario au niveau du Conseil constitutionnel a pris le pas sur l’enthousiasme et la satisfaction exprimée suite à la déclaration qui donnait vainqueur avec 54,1% des résultats provisoires de la CEI, leur candidat, Alassane Ouattara. Les partisans de l’ancien Premier ministre accusent le président du conseil constitutionnel d’être un « pro Gbagbo », remettant de fait en cause sa neutralité dans la prise de décision. A cette heure l’ensemble de la famille RHDP séjourne, pour des raisons de sécurité, à l’hôtel du golf de la riviera golf à Cocody, sous la protection de l’ONUCI et de la force française Licorne.
Selon nos informations, les Etats Unis via son ambassadeur en Côte d’Ivoire seraient à la base de cet épisode, la France aurait, contrainte et forcée, embrayée le pas de la premiere puissance mondiale.
Signalons que le conseil constitutionnel, seul habilité à proclamer les résultats définitifs, jouit de 7 jours à compter de ce jeudi pour se prononcer sur les résultats définitifs.
La crainte d’un embrasement est toujours vive, les ivoiriens en grande majorité restent chez par peur de débordement. Alors ingérence, coup d’état electoral ou constitutionnel en vue ? , la question hante plus que jamais les esprits de tout un peuple qui aspire plus que jamais, notamment dans ce contexte de crispation et d’inquiétude, à la paix.
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