Cameroun - Nécrologie. « Bye bye » Joe Mboulè

Rita DIBA | Cameroon Tribune Mardi le 13 Octobre 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’artiste décédé dimanche à Douala s’était beaucoup investi dans les questions de droits d’auteur.

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Un sursis. Georges Ludovic Njoh Mboulè n’en aura pas bénéficié. La maladie, qui s’était emparée de lui depuis quelque temps maintenant, lui ayant refusé un dernier répit, un dernier espoir. Et Joe Mboulè ne verra pas le jour de ses 63 ans. Et sur son épitaphe, deux dates seront à jamais figées : 1er novembre 1952 – 11 octobre 2015. Né un samedi, l’artiste s’éteint un après-midi de dimanche à l’Hôpital général de Douala.

Dès l’annonce de son décès de bouche à oreille ou par les réseaux sociaux, certains se sont précipité à son domicile à Akwa. Des artistes parmi lesquels les aînés Ekambi Brillant, Sam Fan Thomas, des camarades de génération comme Beko Sadey, Djene Djento, les plus jeunes dans la musique Nicole Mara, Eriko… Il y a même des membres de la Socacim, dernière société de gestion de droit d’auteur dont il était le président du conseil d’administration. Et dans une ambiance où la famille éprouvée préfère qu’on lui laisse de l’espace pour pleurer l’être cher disparu Joe Mboulè, c’est chacun aux alentours qui donne sa version des faits. Comme cet ami de longue date qui disait hier : « Il était convalescent, après avoir été opéré il y a quelques semaines. Il est tombé dans le coma deux ou trois jours avant sa mort ».

Une nièce, quant à elle, déclare : « Il n’était pas malade. Il n’était pas couché. Il est allé à l’hôpital pour qu’on l’opère et qu’on retire ce qui le dérangeait. C’est tout ». Avant de conclure toutefois qu’il vaut mieux attendre son cousin, plus au fait de la situation. En effet, la veuve et l’un des fils de Joe Mboulè s’étaient rendus à l’Hôpital général d’où, selon une proche, ils avaient l’intention de transférer la dépouille à la Garnison militaire à Bonanjo.

De tout cela, on retiendra le plus important : l’un des crooners du makossa n’est plus. Lui qui, il y a deux ans encore, soufflait sa 40e bougie de carrière musicale. Pour célébrer un parcours débuté en 1973 par « Mpuly nwa salamander ». Des tubes, "Ludo" nous en aura laissé. « Muna Ndô », « Malabar », « Osi Linga », « Ne wâ mbussa », un classique repris par sa cousine partie avant lui, feue Charlotte Mbango. Et maintenant qu’il est allé la rejoindre, on ne peut que remixer les paroles de son inoubliable slow « Julie » : « Ludo, di si mende dimbea wa », traduisez « Ludo, nous ne t’oublierons pas ».

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