Can 2017. Yaoundé en ébullition, après la victoire des Lions indomptables

Steve LIBAM | Cameroon-tribune Vendredi le 03 Février 2017 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La qualification des Lions indomptables pour la finale hier a été célébrée avec faste dans la capitale.

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La clameur a dû s’entendre à des kilomètres à la ronde. Lorsque Christian Bassogog inscrit le deuxième but des Lions indomptables, celui du break, le public présent à « Lion indomptable bar » au quartier Efoulan s’est lâché. Libérés, les supporters savaient qu’il ne pouvait plus rien arriver à l’équipe camerounaise, qui menait désormais par 2 buts à 0. « C’est fini, ils (les Ghanéens) ne reviendront plus. On est en finale », crie un fan. Le coup de sifflet final de l’arbitre gambien, Bakary Gassama, est noyé dans la cohue des célébrations. Neuf années qu’ils attendaient ça ! Depuis la finale perdue en 2008 contre l’Egypte, les supporters des Lions indomptables n’avaient plus goûté aux joies d’une finale. « Nous avons été déçus et dégoûtés pendant de longues années, mais aujourd’hui tout est pardonné. Nous avons des comptes à solder avec l’Egypte », déclare Linus Ebang, jeune étudiant torse nu dans la rue. Comme lui, des hordes de jeunes survoltés ont envahi les rues de la capitale Yaoundé, si calmes et désertes durant le match.


A Ngoa-Ekellé, quartier estudiantin, des Cop’s ont assiégé la chaussée. Ils sont armés de sifflets, vuvuezelas, couvercles de marmites, etc. Tout est bon pour faire le plus de bruit possible. Au quartier Essos, d’aucuns sont couchés sur la route. Les automobilistes doivent redoubler de prudence. Mais certains n’en ont cure. Klaxons à fond et pied au plancher, ils célèbrent la victoire à pleine vitesse. Heureusement, des patrouilles de police sillonnent et tentent de calmer les ardeurs des plus enhardis. A Mvog-Ada, une mère essaye de ramener son fils à la raison. « Il faut rentrer. C’est dangereux».  Ses paroles sont noyées dans le brouhaha. Dans différents quartiers, des groupes de jeunes courent en route, drapeau au vent. « Heureusement que nous sommes jeudi. Il y a travail demain. Le meilleur sera pour dimanche car une finale, elle se gagne. Merci déjà aux Lions. Ils vont me tuer de joie », déclare une passante. Les mains sur la bouche, elle semble encore éberluée, des étoiles pleines les yeux. Mais ce n’est pas un rêve. Les Lions sont bel et bien en finale de la CAN.

 

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