Cameroun - Environnement. Yaoundé :Une manifestation contre les Ogm

Viviane Bahoken | Mutations Mercredi le 09 Septembre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La cérémonie officielle d’ouverture du Forum national sur les organismes génétiquement modifiés a été prise d’assaut par le collectif « Attention aux Ogm».

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La cérémonie officielle d’ouverture du Forum national sur les organismes génétiquement modifiés (Ogm) a été prise d’assaut hier au Hilton hôtel par une quinzaine de jeunes. Ces derniers disent appartenir au collectif  « Attention aux Ogm ». Alors que la phase des discours était en train de s’achever comme prévue par le protocole, la salle a été assaillie de façon inopinée par des jeunes hommes dont les T-shirts étaient estampillés « Non aux Ogm ». Le groupe qui fait donc irruption dans la cérémonie brandit des pancartes avec messages hostiles, sur lesquelles on pouvait lire : « Ogm, poison pour les populations », « Ogm herbicide cancérigène », « Ogm catastrophe pour petit producteur », «Ogm danger pour la santé publique », entre autres.


Selon le porte-parole de ce collectif, Bernard Njonga, « nous ne pouvons pas accepter ces poisons dans notre pays », s’indigne-t-il. De plus, « on ne veut pas de ces Ogm dans nos assiettes et dans nos champs, car sur le plan de la consommation, c’est un danger pour la santé des populations. Il a démontré que les gènes de certains herbicides modifiés sont néfastes. De même, les cours d’eaux qui se trouvent auprès des champs où on utilise ces herbicides sont contaminés et l’eau qu’on sert aux populations est aussi contaminée», rajoute-t-il. Pour lui, si un petit paysan doit utiliser les Ogm, il doit les acheter et pour les acheter, il lui faut une autorisation, parce que ces Ogm sont brevetés.



En faisant ainsi immixtion devant Emmanuel Bondé, ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), André Mama Fouda, ministre de la Santé publique (Minsanté), Dr. Taiga, ministre de l’Elevage des Pêches et des Industries animales (Minepia), Essimi Menye, ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), et Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication (Mincom), présents, Bernard Njonga voudrait mener une lutte contre ces Ogm. Pour lui, il serait impossible de servir du poison aux Camerounais. C’est donc à dessein que l’occasion a été choisie. « Il était tout à fait normal pour nous qu’au début d’un tel symposium, nous exprimions de la manière la plus claire possible notre position», soutien-t-il, en colère. Et dorénavant, renchérit le meneur de troupe, « le collectif sera partout où l’on parlera d’Ogm dans ce pays et nous nous battrons pour que ce mal n’entre pas au Cameroun », déclare-t-il avec détermination à la presse. Le plus étonnant, s’empresse-t-il de rajouter, c’est que les grands pays d’Europe tels que La France, l’Allemagne et l’Angleterre ont systématiquement interdit l’entrée et la commercialisation de ces Ogm sur leurs sols.

 

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