Can 2016. Yaoundé: on prévient les risques nucléaires

Steve LIBAM | Cameroon-tribune Jeudi le 03 Novembre 2016 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un atelier sur les mesures de sécurité lors des grands évènements publics comme la CAN a débuté mardi dernier à Yaoundé.

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L’atelier sur les mesures de sécurité nucléaire lors des grands évènements publics ouvert mardi dernier à Yaoundé se déroule dans un contexte particulier. En effet, le Cameroun organise du 19 novembre au 3 décembre 2016, la Coupe d’Afrique des nations (CAN) féminine de football. Evènement au cours duquel des milliers de visiteurs, spectateurs et participants sont attendus, avec un fort impact médiatique. Aussi, pour assurer le bon déroulement de cet évènement grand public, le Cameroun a-t-il sollicité et obtenu de l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA), une assistance technique en matière de sécurité nucléaire. C’est ainsi qu’un plan d’actions conjoint a été élaboré par l’AIEA et le gouvernement camerounais. L’assise, qui se déroule jusqu’à vendredi prochain, est organisée par l’AIEA, en collaboration avec l’Agence nationale de radioprotection (ANRP), et est un élément de mise en œuvre de ce plan. Elle a pour objectif de former les participants, issus des administrations associées lors de la sécurité des évènements populaires, sur la planification et la mise en œuvre d’un plan de sécurité nucléaire, en appui à la sécurité globale.


« La sécurité nucléaire désigne l’ensemble des mesures visant d’une part, à empêcher et à détecter un vol, un sabotage, un accès non autorisé, un transfert illégal ou tout acte malveillant mettant en jeu des matières nucléaires et autres substances radioactives et d’autre part, à intervenir en pareille circonstance », déclare Augustin Simo, directeur général de l’ANRP. Et d’ajouter qu’ « en raison de la situation d’insécurité que connait le monde, il n’est plus possible de négliger la probabilité de la survenance d’actes malveillants lors des évènements grand public ». D’après Raoul Dos Santos, expert de l’AIEA, il s’agira également de partager l’expérience brésilienne lors de la coupe du monde de football 2014 et des Jeux olympiques 2016 en matière de sécurité nucléaire.

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