International. Virus Zika : Prévenir vaut mieux que guérir
Cette maladie, qui prend de l’ampleur dans le monde est transmise par le chikungunya, la dengue et la fièvre jaune.
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L’Organisation mondiale de la santé (Oms), dans un communiqué mis à jour le 26 janvier 2016, dresse un état des lieux de la maladie à virus Zika. Dans ce communiqué qui nous est parvenu du bureau national, l’Oms indique que depuis le début de 2015 jusqu’au 21 janvier 2016, les autorités sanitaires du Brésil ont recensé 3893 cas suspects de microcéphalie, y compris 49 décès, chez les enfants nés dans des localités où circule le virus Zika. À titre de comparaison, le Brésil enregistrait en moyenne 163 cas de microcéphalie par an, entre 2010 et 2014. En novembre 2015, les autorités du pays ont décrété une «urgence de santé publique nationale.»
La microcéphalie est causée par différents facteurs environnementaux et génétiques comme le syndrome de Down, l’exposition intra-utérine aux drogues, à l’alcool ou à d’autres toxines et une infection due à la rubéole pendant la grossesse. Des enquêtes et des recherches approfondies s’avèrent nécessaires pour déterminer s’il existe un lien entre la microcéphalie et le virus Zika. La microcéphalie est une anomalie rare du nourrisson consistant en une petitesse excessive de la tête. Cette anomalie est due au développement anormal du cerveau de l’enfant dans l’utérus ou au cours de la petite enfance. Pendant la croissance, les nourrissons et les enfants atteints de microcéphalie présentent souvent des troubles du développement du cerveau.
Il est aussi relevé qu’en 2015, le virus Zika a été signalé pour la première fois dans plusieurs pays en Amérique centrale et en Amérique du sud, ainsi qu’au Mexique. Des éclosions précédentes du virus Zika ont été signalées en Afrique, en Asie et dans la région de l’Océan pacifique. Il y a eu des cas liés au voyage du virus Zika signalés au Canada chez des voyageurs de retour des pays où le virus circule. Aucun cas de transmission locale du virus Zika n’a été signalé au Canada.
Il est recommandé que les femmes enceintes et celles qui envisagent de devenir enceintes discutent de leurs plans de voyage avec leur fournisseur de soins de santé, afin d’évaluer leur risque et de considérer de différer tout voyage dans les régions des Amériques où le virus Zika circule. Si le voyage ne peut pas être différé, des strictes mesures pour se protéger contre les piqûres de moustiques doivent être suivies.
L’Agence de la santé publique du Canada recommande que tous les voyageurs se protégent contre les piqûres de moustiques lorsqu’ils voyagent dans des régions où le virus Zika circule. Il n’existe aucun vaccin ou médicament qui protège contre le virus Zika. L’Oms insiste sur la protection contre les piqûres de moustiques comme seul moyen de prévention jusqu’ici. La maladie se manifeste par une légère fièvre, une éruption cutanée accompagnée d’une conjonctivite, des douleurs articulaires et musculaires et de la fatigue. Les symptômes disparaissent après quelques jours, selon l’Oms. L’Organisation mondiale de la santé, par la voix de son directeur général, le Dr Margaret Chan, rappelle sa disponibilité à accompagner les gouvernements des pays affectés dans la lutte anti-vectorielle.
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