L’industriel français a évoqué hier avec le chef de l’Etat les perspectives de développement des activités de son groupe au Cameroun. Le chef de l’Etat a reçu en audience hier en fin de matinée Vincent Bolloré, président-directeur général du groupe éponyme. L’industriel français qui a été reçu au palais de l’Unité sur le coup de 11h, était accompagné de Dominique Lafont, directeur général de la filiale africaine du groupe Bolloré, Bolloré Africa Logistics. A l’issue de l’entretien de près d’une heure, Vincent Bolloré a bien voulu briefer la presse sur les sujets qu’il venait d’aborder avec le président de la République. Les questions de développement économique et d’emploi au Cameroun y ont figuré en bonne place, avec un accent sur les activités du groupe Bolloré et leurs perspectives de développement. L’industriel français a donné un large aperçu des activités de son groupe au Cameroun tout en soulignant sa forte implication dans notre pays. Présent au Cameroun depuis une cinquantaine d’années, le groupe Bolloré emploie aujourd’hui 7000 personnes, se présentant ainsi comme un des premiers employeurs. Son ambition est de continuer, voire d’accentuer ses développements au Cameroun. Le groupe entend ainsi investir cette année et l’année prochaine dans la partie logistique plus de 50 milliards de F CFA. Côté emploi, le groupe Bolloré recrute à peu près 400 jeunes par an et 300 stagiaires. Au niveau de l’activité portuaire dont les possibilités lui paraissent importantes, le groupe Bolloré a dans ses projets outre le développement du port de Douala, avec le terminal à conteneurs, celui du projet de Kribi. S’agissant du transport ferroviaire, le groupe Bolloré a évoqué le développement de Camrail, de même que les projets en perspective dans le chemin de fer qui consistent à la fois à prolonger le rail vers d’autres pays et à permettre ainsi d’aller récupérer les voyageurs et les produits miniers qui pourraient produire et les faire sortir par le Cameroun. Le groupe a en particulier un projet de liaison rapide entre Douala et Yaoundé, avec des autorails qui pourraient mettre trois heures, ce qui permettrait de désengorger les routes et réduire les embouteillages. Autre sujet abordé par le chef de l’Etat et son hôte, le lancement au Cameroun d’une ferme photovoltaïque, avec des batteries et des maisons qui seraient ainsi alimentées en électricité sans avoir besoin d’énergie fossile. M. Bolloré se donne 12 à 18 mois pour la réalisation, aux frais du groupe, du projet de ferme photovoltaïque. Le groupe Bolloré, ainsi que l’a révélé son patron, en plus de ses développements dans la logistique et les transports, est aujourd’hui l’un des plus en pointe dans les énergies nouvelles et notamment dans le photovoltaïque. Et Vincent Bolloré de faire observer à ce propos : « Même si le Cameroun est un grand producteur de pétrole, il faut se préoccuper de la suite ». D’où tout l’intérêt qu’il y a, selon M. Bolloré, à bénéficier de cette richesse que les Camerounais possèdent sans la connaître qui est le soleil. Motivant l’attachement particulier de son groupe au Cameroun, M. Bolloré a salué la stabilité politique que connaît le Cameroun, de même que la compétence et la qualité des Camerounais. Toutes choses qu’il a pu apprécier en 30 années de présence au Cameroun, et qui explique que de 7000 personnes employées, le groupe envisage de passer à 10.000 emplois dans les cinq prochaines années. L’industriel français a dit toute son appréciation de la préoccupation constante qu’il a notée chez le chef de l’Etat, Paul Biya par rapport aux questions économiques et aux problèmes d’emploi.

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Le chef de l’Etat a reçu en audience hier en fin de matinée Vincent Bolloré, président-directeur général du groupe éponyme. L’industriel français qui a été reçu au palais de l’Unité sur le coup de 11h, était accompagné de Dominique Lafont, directeur général de la filiale africaine du groupe Bolloré, Bolloré Africa Logistics. A l’issue de l’entretien de près d’une heure, Vincent Bolloré a bien voulu briefer la presse sur les sujets qu’il venait d’aborder avec le président de la République. Les questions de développement économique et d’emploi au Cameroun y ont figuré en bonne place, avec un accent sur les activités du groupe Bolloré et leurs perspectives de développement.

L’industriel français a donné un large aperçu des activités de son groupe au Cameroun tout en soulignant sa forte implication dans notre pays. Présent au Cameroun depuis une cinquantaine d’années, le groupe Bolloré emploie aujourd’hui 7000 personnes, se présentant ainsi comme un des premiers employeurs. Son ambition est de continuer, voire d’accentuer ses développements au Cameroun. Le groupe entend ainsi investir cette année et l’année prochaine dans la partie logistique plus de 50 milliards de F CFA. Côté emploi, le groupe Bolloré recrute à peu près 400 jeunes par an et 300 stagiaires.

Au niveau de l’activité portuaire dont les possibilités lui paraissent importantes, le groupe Bolloré a dans ses projets outre le développement du port de Douala, avec le terminal à conteneurs, celui du projet de Kribi. S’agissant du transport ferroviaire, le groupe Bolloré a évoqué le développement de Camrail, de même que les projets en perspective dans le chemin de fer qui consistent à la fois à prolonger le rail vers d’autres pays et à permettre ainsi d’aller récupérer les voyageurs et les produits miniers qui pourraient produire et les faire sortir par le Cameroun. Le groupe a en particulier un projet de liaison rapide entre Douala et Yaoundé, avec des autorails qui pourraient mettre trois heures, ce qui permettrait de désengorger les routes et réduire les embouteillages.

Autre sujet abordé par le chef de l’Etat et son hôte, le lancement au Cameroun d’une ferme photovoltaïque, avec des batteries et des maisons qui seraient ainsi alimentées en électricité sans avoir besoin d’énergie fossile. M. Bolloré se donne 12 à 18 mois pour la réalisation, aux frais du groupe, du projet de ferme photovoltaïque. Le groupe Bolloré, ainsi que l’a révélé son patron, en plus de ses développements dans la logistique et les transports, est aujourd’hui l’un des plus en pointe dans les énergies nouvelles et notamment dans le photovoltaïque. Et Vincent Bolloré de faire observer à ce propos : « Même si le Cameroun est un grand producteur de pétrole, il faut se préoccuper de la suite ». D’où tout l’intérêt qu’il y a, selon M. Bolloré, à bénéficier de cette richesse que les Camerounais possèdent sans la connaître qui est le soleil.

Motivant l’attachement particulier de son groupe au Cameroun, M. Bolloré a salué la stabilité politique que connaît le Cameroun, de même que la compétence et la qualité des Camerounais. Toutes choses qu’il a pu apprécier en 30 années de présence au Cameroun, et qui explique que de 7000 personnes employées, le groupe envisage de passer à 10.000 emplois dans les cinq prochaines années. L’industriel français a dit toute son appréciation de la préoccupation constante qu’il a notée chez le chef de l’Etat, Paul Biya par rapport aux questions économiques et aux problèmes d’emploi.

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