Cameroun - Communication. Vent de fronde en couverture des journaux camerounais

APA Lundi le 15 Mai 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les journaux camerounais parus lundi se sont appesantis sur le front du boycott de la Fête nationale du 20 mai par plusieurs formations de l’opposition, les enjeux du prochain Conseil supérieur de la magistrature ainsi que le nouvel appel à la grève lancé par le syndicat des médecins du pays.

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La célébration, samedi prochain, des 45 ans d’unité nationale divise, constate Le Jour qui a interrogé plusieurs leaders politiques et de la société civile, une bonne majorité déplorant notamment l’apathie du gouvernement à résoudre la crise anglophone, qui dure depuis un semestre.

Et déjà, complète The Guardian Post, plusieurs partis de l’opposition sont vent debout, qui comptent bien dénoncer cette inertie en appelant au boycott massif des festivités à travers le pays.

Elles sont déjà sept, précise The Voice, à avoir effectivement choisi l’abstention afin de mettre la pression sur le pouvoir de Yaoundé.

La Fête nationale, le 20 mai, analyse Intégration, est devenue au fil des ans une sorte de «carrefour des luttes et du chantage» entre acteurs politiques.

Au Front social démocratique (SDF), premier parti de l’opposition parlementaire, bien que ne niant pas l’effectivité de l’unité nationale, les dirigeants, selon The Horizon, sont d’avis que cette notion est aujourd’hui mise à rude épreuve par un régime qui a fini par saper tous les fondements du vivre-ensemble.

Les enjeux du prochain Conseil supérieur de la magistrature, convoqué par le président Biya pour le 7 juin prochain, ont également préoccupé Le Jour qui, en chœur avec L’œil du Sahel, annonce d’ores et déjà de profonds bouleversements dans ce corps de métier, secoué lui aussi par une crise générationnelle.

«Paul Biya va sévir», confirme Émergence qui prévoit déjà plusieurs cas de radiation, de mise à la retraite et de redéploiement des magistrats, dans un contexte marqué par la crise anglophone

Une autre situation qui s’envenime, signale Le Quotidien de l’Économie, c’est le bras de fer entre les médecins et le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda : les premiers demandent l’annulation de la décision du membre du gouvernement portant affectation disciplinaire de certains responsables syndicaux, et promettent de poursuivre le combat pour la promotion et la défense des droits et intérêts des personnels de la santé.

L’attitude du ministre de la Santé est en contradiction avec l’esprit de la célébration récente de la 131ème édition de la Fête du travail, placée sous le thème «Dialogue social, croissance économique et cohésion nationale», dans la mesure où on ne saurait parler de dialogue social dans un contexte où les travailleurs sont persécutés à chaque fois qu’ils posent des problèmes ou revendiquent leurs droits».

Mama Fouda, selon The Sun, pour avoir procédé à des affectations disciplinaires de leaders syndicaux, va désormais avoir du mal à démontrer son souci de dialogue et de résolution de problèmes qui n’ont que trop duré.

Cette mesure maladroite est à annuler au plus vite, tranche Émergence qui fait état de risques de radicalisation des protestataires à l’appel du Syndicat des médecins du Cameroun, qui revendique de meilleures conditions de vie et d’exercice et a de nouveau décidé d’un arrêt de travail du 15 au 17 mai 2017.

Pendant ce temps, signale le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, le Cameroun cherche sa formule dans la logique de la «Santé pour tous», avec un document cadre en élaboration et qui sera proposé dès novembre 2017 au terme d’une démarche participative et consultative.

Afin d’assurer une offre de qualité en soins de santé à tous les Camerounais, sans avoir à se heurter aux difficultés financières, le concept, qui diffère de l’assurance maladie universelle, va permettre de réduire les inégalités d’accès aux soins de santé dans les ménages à travers une couverture fiable, équitable et financièrement soutenable où chaque individu est appelé à contribuer en fonction de ses capacités.

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