Lutte contre Boko Haram. Une fille de 3 ans enlevée par des hommes armés soupçonnés d'appartenir à Boko Haram

Xinhua Lundi le 28 Septembre 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des hommes armés soupçonnés d'appartenir à Boko Haram ont enlevé une petite fille de 3 ans après avoir tué près d'une dizaine de personnes et incendié plus d'une centaine de maisons, samedi soir dans le village de Tika, dans le nord du Cameroun, proche de la frontière avec le Nigeria, a-t-on appris samedi de sources militaires.

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Lors de leur attaque survenue aux environs de 21H00 (20H00 GMT), les islamistes présumés ont surpris comme cela a été le cas dans beaucoup d'autres localités auparavant, les habitants de ce petit village de l'arrondissement de Hile Hifa, en mettant le feu sur leurs habitations, dont "plus d'une centaine" ont été incendiées, rapportent ces sources militaires.
"Au moment de l'attaque, la petite fille enlevée dormait. Ses parents, pris de panique, se sont jetés hors de leur domicile en toiture de paille comme le reste des maisons du village, pour échapper aux violences, prenant des directions différentes. C'est après qu'ils se sont rendu compte qu'ils avaient abandonné dans leur fuite leur enfant derrière eux", a détaillé l'une des sources militaires,jointe par Xinhua.

Huit habitants de Tika ont été aussi retrouvés morts après cette incursion islamiste, essentiellement des hommes, dont l'un a été tué égorgé, une méthode criminelle à laquelle Boko Haram a généralement recours pour commettre ses tueries de masse. Une femme figure aussi parmi les victimes, précise-t-on en outre.

L'on dénombre par ailleurs un blessé grave, transporté à l'hôpital et trois véhicules incendiés. Sous le choc, les populations de Tika portent le deuil. Un détachement sécuritaire dépêché dans la localité n'a pas pu retrouver les traces des assaillants, repartis aussitôt après leur forfait sans être inquiétés. "Ils sont arrivés des îles du lac Tchad à bord de pirogues", a indiqué l'une des sources militaires.
 

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